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le Monde
A Montpellier, des étudiants violemment expulsés de la fac de droit par des individus cagoulés
Article mis en ligne le 24 mars 2018

Alors que l’amphithéâtre était calme et sous le contrôle de la sécurité de l’université, « le groupe d’agresseurs est entré sans difficulté », souligne Thomas Levy, qui fait partie du personnel administratif de l’université Paul-Valéry et qui participe à la mobilisation. L’une des vidéos prises durant l’agression montre, en effet, des personnels de sécurité présents dans le haut de la salle alors que les agresseurs évacuent violemment les occupants en partant du bas ou des côtés de l’amphithéâtre.

Alors que l’amphithéâtre était calme et sous le contrôle de la sécurité de l’université, « le groupe d’agresseurs est entré sans difficulté », souligne Thomas Levy, qui fait partie du personnel administratif de l’université Paul-Valéry et qui participe à la mobilisation. L’une des vidéos prises durant l’agression montre, en effet, des personnels de sécurité présents dans le haut de la salle alors que les agresseurs évacuent violemment les occupants en partant du bas ou des côtés de l’amphithéâtre. (...)

« Peu après minuit, nous étions tranquillement en train de manger, d’écouter de la musique. Nous étions encore 40 à 50 sur place, quand un groupe d’une dizaine d’individus, cagoulés et armés de bâtons et de morceaux de palettes de bois brisés se sont introduits dans l’amphithéâtre par les portes annexes, alors que les agents de sécurité de l’université gardaient les portes principales. Ils nous ont bousculés, frappés. Certains d’entre nous sont tombés à terre, ils ont encore été frappés. »
Un témoignage qui corrobore celui d’une étudiante, recueilli par France 3 Occitanie.

Alors que l’amphithéâtre était calme et sous le contrôle de la sécurité de l’université, « le groupe d’agresseurs est entré sans difficulté », souligne Thomas Levy, qui fait partie du personnel administratif de l’université Paul-Valéry et qui participe à la mobilisation. L’une des vidéos prises durant l’agression montre, en effet, des personnels de sécurité présents dans le haut de la salle alors que les agresseurs évacuent violemment les occupants en partant du bas ou des côtés de l’amphithéâtre.

Le doyen de la faculté mis en cause par les étudiants

Selon plusieurs témoignages, les grilles de la faculté ont été refermées dès l’expulsion des manifestants, mais les gardiens comme les agresseurs sont restés ensemble à l’intérieur de l’établissement. Certains étudiants présents ont d’ailleurs accusé le doyen de la faculté de droit de Montpellier, Philippe Pétel, d’avoir laissé faire cette évacuation musclée. Ce dont il s’est défendu avec vigueur, assurant auprès de CheckNews, le site de fact checking de Libération qu’il n’était pas « à l’initiative de la venue de ces hommes en noir » et que « parmi les personnes cagoulées, oui, c’est possible qu’il y ait eu un prof de droit ».

Interrogé par France 3, Philippe Pétel a affirmé qu’il n’avait fait « entrer personne » et évoque « une cinquantaine d’étudiants qui étaient là et qui ont voulu se défendre », avant d’ajouter que les étudiants en droit présents étaient « tous contre l’occupation ». (...)

Une enquête missionnée par Frédérique Vidal

Les réactions ne se sont pas fait attendre. « Comment ces individus ont-ils pu pénétrer dans la faculté, menacer et commettre des actes violents sans que personne intervienne ? », a interrogé dans un communiqué Muriel Ressiguier, députée (La France insoumise) de l’Hérault. Le syndicat Solidaires étudiant·e·s a réclamé dans un communiqué que « des poursuites judiciaires soient prises », ainsi que le « renvoi » de Philippe Pétel. (...)

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