
Dans le cadre de la Journée internationale des luttes pour les droits des femmes, La Via Campesina appelle à une mobilisation mondiale pour faire face à l’avancée du fascisme, de la violence et de la crise alimentaire..
Le mouvement paysan dénonce l’impact des crises sociales et économiques, et met en évidence l’augmentation de la pauvreté et du chômage, de l’endettement rural et la grave crise migratoire dans les zones rurales et urbaines. Il souligne également l’influence croissante des politiques néolibérales qui menacent les droits historiques et le bien commun, tout en favorisant le pillage des ressources naturelles et l’affaiblissement de la démocratie, et qui affectent principalement les femmes, la diversité et les enfants.
Alerte sur la progression du fascisme et de la militarisation
La Via Campesina met en garde contre la montée des gouvernements de droite qui promeuvent des pratiques fascistes et racistes. La militarisation dans des pays comme la Palestine, le Soudan, le Yémen, Haïti, l’Équateur et la Colombie est l’une des principales préoccupations, car elle a un impact direct sur l’autodétermination des peuples et multiplie la violence et la criminalisation des mouvements sociaux.
Les paysannes, les femmes autochtones, les pêcheuses, les bergères, les nomades, les migrant.es, les travailleuses agricoles et les personnes issues de la diversité jouent un rôle clé dans la lutte pour un modèle social fondé sur la souveraineté alimentaire et la justice sociale et environnementale. L’agroécologie paysanne se positionne comme une alternative viable au système capitaliste, patriarcal et néolibéral qui menace les écosystèmes et les personnes qui y vivent. Nous devons promouvoir une transition agroécologique urgente entre les mains des paysan.nes et des communautés rurales et urbaines.
Cependant, le modèle capitaliste de l’agro-industrie et de l’exploitation minière continue de s’étendre sur nos écosystèmes et nos territoires (...)
Aujourd’hui, comme chaque jour, nous élevons nos voix pour les victimes. Nous n’oublions pas leurs noms ; celles qui ne sont plus là sont toujours présentes dans notre lutte et notre mémoire. Nous exigeons la justice et nous ne tolérons plus l’impunité ni l’oubli ! (...)
En tant que La Via Campesina, nous réaffirmons notre engagement envers le Féminisme Paysan et Populaire et sa campagne Stop à la violence, qui promeut des réponses concrètes aux crises actuelles basées sur la souveraineté alimentaire et la lutte féministe.
En même temps, elle appelle à la solidarité internationale et à la mobilisation contre le fascisme, pour la défense des droits humains, de la Souveraineté Alimentaire et de la justice sociale. Nous, les femmes, continuons à marcher, à dénoncer la violence et les crimes environnementaux et sociaux, à lutter contre le pillage de nos richesses et le massacre des peuples. Nous continuons à tisser des réseaux et des alliances pour démasquer le patriarcat, le capitalisme et le néolibéralisme qui menacent la vie sur la planète ! (...)
Le mouvement paysan dénonce l’impact des crises sociales et économiques, et met en évidence l’augmentation de la pauvreté et du chômage, de l’endettement rural et la grave crise migratoire dans les zones rurales et urbaines. Il souligne également l’influence croissante des politiques néolibérales qui menacent les droits historiques et le bien commun, tout en favorisant le pillage des ressources naturelles et l’affaiblissement de la démocratie, et qui affectent principalement les femmes, la diversité et les enfants.
Alerte sur la progression du fascisme et de la militarisation
La Via Campesina met en garde contre la montée des gouvernements de droite qui promeuvent des pratiques fascistes et racistes. La militarisation dans des pays comme la Palestine, le Soudan, le Yémen, Haïti, l’Équateur et la Colombie est l’une des principales préoccupations, car elle a un impact direct sur l’autodétermination des peuples et multiplie la violence et la criminalisation des mouvements sociaux.
Les paysannes, les femmes autochtones, les pêcheuses, les bergères, les nomades, les migrant.es, les travailleuses agricoles et les personnes issues de la diversité jouent un rôle clé dans la lutte pour un modèle social fondé sur la souveraineté alimentaire et la justice sociale et environnementale. L’agroécologie paysanne se positionne comme une alternative viable au système capitaliste, patriarcal et néolibéral qui menace les écosystèmes et les personnes qui y vivent. Nous devons promouvoir une transition agroécologique urgente entre les mains des paysan.nes et des communautés rurales et urbaines.
Cependant, le modèle capitaliste de l’agro-industrie et de l’exploitation minière continue de s’étendre sur nos écosystèmes et nos territoires (...)
