
Comme chaque année depuis 2009, les Nations unies marquent le 29 août par une Journée internationale contre les essais nucléaires.
Dans son message, M. Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations unies, rappelle que le traité d’interdiction des essais nucléaires n’est toujours pas entré officiellement en vigueur du fait que huit États ne l’ont pas encore ratifié. Il invite la société civile et les médias à sensibiliser l’opinion mondiale pour que l’interdiction définitive des essais permette « de léguer à nos enfants un monde exempt d’armes nucléaires ».
Nous, représentants de la société civile d’un État qui a des responsabilités historiques dans les effets dévastateurs de ces explosions atomiques sur la vie humaine et sur l’environnement, nous voulons marquer, devant le monde entier, cette journée du 29 août en rappelant les conséquences humanitaires catastrophiques des essais et des armes nucléaires. (...)
Au-delà d’un rappel nécessaire à la légalité internationale, nous voulons que cette journée du 29 août interpelle les dirigeants du monde entier sur l’assistance indispensable à toutes les victimes qui ont subi et subissent encore aujourd’hui dans leur existence quotidienne les conséquences des essais nucléaires. (...)
Nous appelons à nouveau tous nos concitoyens à signer et faire signer l’appel international lancé en 2010 pour rappeler à leurs responsabilités les grandes puissances.
Nous souhaitons également attirer l’attention sur les documents récemment déclassifiés sur les essais nucléaires en Polynésie, qui montrent l’ampleur des retombées radioactives qui ont touché les civils comme les militaires.
Nous appelons particulièrement les autorités françaises à reformuler sans tarder une véritable loi de reconnaissance et d’indemnisation des victimes des essais nucléaires qui soit digne de la « patrie des droits de l’homme ».