
Le collectif appelle à un cortège pour demander l’égalité des droits, et la régularisation de toutes et de tous.
La banderole du Collectif de soutien aux réfugiés et migrants : "Solidarité internationale, liberté de circulation" "Régularisation de toutes et tous les sans papiers"
Liberté de circulation !
Réfugié.e.s, migrant.e.s, vous êtes les bienvenu.e.s !
A Lyon : 1er mai : manifestation 10h30 Jean Macé-Bellecour
Milliers de réfugiés, dont des centaines d’enfants, condamnés à vivre à la rue, refus de l’asile, expulsions… Tout cela participe de la politique générale du gouvernement. Macron veut réduire à néant les droits fondamentaux arrachés par des luttes séculaires.
Sur le terrain, cette politique gouvernementale est mise en œuvre par la Métropole, le département, le préfet et par l’académie de Lyon.
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Tous combinent les mesures répressives (jeunes laissés à la rue ou chassés de leur chambre ; convocations à la PAF, OQTF, expulsions…) et les “concertations” cherchant à masquer leur politique et à associer des “bonnes volontés” à sa mise en œuvre…
Car les “solutions” annoncées s’inscrivent dans le “cadre contraint au plan réglementaire et financier” de la politique du gouvernement : loi Collomb sur l’asile et l’immigration, dispositifs low cost de “protection” des enfants en danger, “réformes” Blanquer mettant en cause le droit à l’école (avec des sas de préscolarisation pour les jeunes étrangers), dégradation des conditions de travail des salariés, externalisation de services publics, appel au bénévolat...
Face aux divers aspects des politiques xénophobes, contre la précarisation générale, nous luttons ensemble, travailleurs, réfugiés, migrants, rappelant que depuis 1889, les organisations de travailleurs ont décidé de faire du 1er mai une grande manifestation internationale de lutte pour les droits des travailleurs
Respect des droits de l’enfant
– prise en charge par la Métropole ou le département de tous les mineurs isolés, des jeunes majeurs, dans le cadre du droit commun de l’aide sociale à l’enfance (assez de dispositifs indignes)
– scolarisation de tous et toutes dans le cadre de l’Éducation Nationale (ni jeune sans école, ni sas de “préscolarisation”)
Liberté de circulation et d’installation
– Droit au travail permettant à toutes et tous de vivre en autonomie
– Régularisation de toutes et tous les sans papiers
– Droit d’asile sans restriction : abandon des visio-audiences, abrogation des accords de Dublin (obligeant à demander l’asile dans le 1er pays d’enregistrement)
– Arrêt des expulsions des squats et terrains occupés par les exilés, ouverture des locaux appartenant à la Métropole.
– Droit au logement immédiat pour toutes et tous
– Arrêt des expulsions ; fermeture des centres de rétention
– Des moyens pour l’accueil et non pour la chasse aux étrangers : aucune application des lois dites d’immigration choisie, de la loi Macron-Collomb
– Suppression de l’Agence européenne des gardes frontières (ex-FRONTEX).