
Avant que mes neveux deviennent adultes si possible, j'ai envie de jouer au tonton casse-pieds qui les oblige à aller au musée.
— William Acker (@Rafumab) July 4, 2022
On verra, pour info le @Mucem pour son expo sur les métiers et savoir-faire romani qui débutera au printemps 2023 a intégré un collège de 16 personnalités dont une bonne partie est issue des différentes communautés. https://t.co/4r4iALkpoW
— William Acker (@Rafumab) July 4, 2022
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Hommage : le seul monument français qui commémore le massacre Tsiganes par les nazis
Un père et sa fille, dignes jusqu’au dernier souffle. Le sculpteur Serge Carvalho a représenté les tsiganes victimes de la barbarie nazie. Son oeuvre, la seule en France à honorer les victimes tsiganes, revient sur un épisode tragique de la seconde guerre mondiale. 14 personnes, dont 6 enfants, ont été fusillées par la tristement célèbre division Das Reich à Saint-Sixte, dans le Lot-et-Garonne.
Il y a 74 ans, le 26 juin 1944, la division SS Das Reich réveille trois familles tsiganes qui s’étaient installées à Saint-Sixte pour passer la nuit. Six enfants, âgées de 2 mois à 14 ans et huit adultes seront fusillés. Un épisode sombre de l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale dans la région. Le sculpteur Serge Cavalho, très ému devant son oeuvre, raconte sa genèse.
Ce monument, inauguré en 2016, a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Il est très symbolique pour la communauté des gens du voyage et ils sont nombreux depuis deux ans, à s’arrêter dans la commune pour se recueillir devant cette stèle, preuve de la souffrance des tsiganes pendant la guerre.
200 000 victimes
Déportés, internés, massacrés, les historiens estiment à environ 200 000 le nombre de victimes tsiganes en Europe. (...)
Un autre lieu de mémoire a également été mis en lumière, le camp de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), le plus grand des 31 camps gérés par les autorités françaises et dans lequel plus de 6000 gens du voyage ont été internés.