
Le brouillard de la guerre du Soukkot s’épaissit. La stratégie israélienne, avant le lancement d’une offensive terrestre à Gaza, semble se focaliser en parallèle sur deux points : la reprise du contrôle dans le Sud du pays et le bombardement de la bande de Gaza, dont le siège a commencé. L’hypothèse de l’ouverture d’un nouveau front au Nord n’est toujours pas exclue alors que des combats aériens et terrestres ont été signalés à la frontière libanaise. Nous faisons le point à 19h30 (Paris). (Le 9 octobre)
Bilan humain. Les dernières estimations à 19h30 (Paris) font état de :
- 700 Israéliens tués, 2 400 blessés ;
- 560 Palestiniens tués, au moins 2 700 blessés.
- Le nombre d’otages retenus par le Hamas est toujours évalué à au moins 150.
- La région de Jérusalem a été ciblée par des tirs de roquettes depuis Gaza, qui ont fait dix blessés, dont deux graves.
Le front et les combats. (...) Si l’infiltration semble contenue, la présence du Hamas dans certaines poches était encore signalée lundi soir. (...)
La situation intérieure. Les questionnements sur la faillite des services de renseignements et de la responsabilité du gouvernement Netanyahou dans l’absence d’anticipation de l’attaque se renforcent. L’étau pourrait encore se resserrer autour du Premier ministre directement critiqué ce matin dans le quotidien national Haaretz (...)
Les réactions internationales.
L’Union européenne, première contributrice à l’aide au développement à la Palestine, a annoncé cet après-midi la suspension de son aide au pays, faisant suite à des décisions similaires de l’Allemagne et de l’Autriche. Le ministère espagnol des affaires étrangères s’est dit formellement « en désaccord » avec cette décision. (...)
Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, qui a fermement condamné l’attaque du Hamas contre Israël, s’est dit « bouleversé » par l’annonce du siège complet de la bande de Gaza décidé par l’armée israélienne et a alerté sur les potentielles conséquences humanitaires du blocus (...)
Nous venons d’actualiser la carte des réactions internationales, plus de 120 pays ont désormais pris position. (...)