Avant toute chose : le cyberharcèlement permanent dont sont victimes certaines femmes politiques ou militantes est inacceptable.
Ces derniers jours, le comportement et les tweets de certains élus dans ce cadre sont même grotesques.
— Sandy Olivar Calvo (@Sandy_OlivarC) September 2, 2022
En France, la production agricole est responsable de l’émission d’environ 19% des gaz à effet de serre en France (chiffres 2019). C’est le deuxième secteur d’émissions après les transports.
— Sandy Olivar Calvo (@Sandy_OlivarC) September 2, 2022
De plus, parler de la consommation de viande c’est aussi s’intéresser à la manière dont nous la produisons. En FR, nous faisons face à une véritable industrialisation de l’élevage.
— Sandy Olivar Calvo (@Sandy_OlivarC) September 2, 2022
Une industrialisation délétère en termes de perte de biodiversité, notamment du fait de la déforestation engendrée par la production faramineuse de soja destiné aux animaux.
— Sandy Olivar Calvo (@Sandy_OlivarC) September 2, 2022
Sur la santé : les FR ont consommé en 2020 84 kg équivalent carcasse, contre 76 kg dans les années 1960.
Nous sommes les + gros producteurs et les + gros consommateurs de viande bovine de toute l’Europe (chiffre 2019).
👉 https://t.co/31wE9dkgAZ
👇 https://t.co/uaaSgJWdUL— Sandy Olivar Calvo (@Sandy_OlivarC) September 2, 2022
L'alimentation est le troisième facteur d'apparition de cancers liés au mode de vie et à l’environnement. Le manque de fruits et légumes, de fibres et la surconsommation de viande sont pointés du doigt. https://t.co/BMrDfX1pdR
— Sandy Olivar Calvo (@Sandy_OlivarC) September 2, 2022
Cet été était catastrophique : canicules à répétition, sécheresse inédite, manque des ressources en eau, interminables feux de forêts. C'est cela que nous devons collectivement garder en tête.
— Sandy Olivar Calvo (@Sandy_OlivarC) September 2, 2022
Il est urgent d’engager la transition alimentaire et agricole, vers des élevages écologiques et paysans, qui sont intensifs en emplois, garants du bien-être animal et qui préservent les écosystèmes, notre santé, tout en ayant aussi le pouvoir de limiter les effets du CC.
— Sandy Olivar Calvo (@Sandy_OlivarC) September 2, 2022
Lire aussi :
Pour saisir la polémique « barbecue et virilité », il faut d’abord comprendre ce concept politique
« Pour que manger une entrecôte cuite sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité ». Cette déclaration de Sandrine Rousseau a mis le feu aux poudres, elle s’ancre pourtant dans des faits, et un mouvement important de notre époque. (...)
C’était la polémique de la rentrée, et pourtant il n’était pas question de pouvoir d’achat, d’inflation ou des recrutements dans l’Éducation nationale. Non, le sujet qui a tenu en haleine la sphère politique en début de semaine est né d’une déclaration de Sandrine Rousseau lors d’une table ronde des journées d’été d’EELV samedi 27 août. « Il faut changer de mentalité pour que manger une entrecôte cuite sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité. »
S’en est suivie une réaction en chaîne. Fabien Roussel, Éric Ciotti, Nadine Morano, Yannick Jadot ou Clémentine Autain ont apporté leur pièce à la machine en soutenant ou non la députée écoféministe. « On mange de la viande en fonction de ce que l’on a dans le porte-monnaie, et pas en fonction de ce qu’on a dans sa culotte ou dans son slip », a notamment rétorqué le premier secrétaire du Parti communiste.
Derrière son apparente légèreté, ce sujet - les hommes et le barbecue - pose de réelles questions de fond : celle du lien entre la viande et le réchauffement climatique, et celle du décalage dans la consommation de viande des femmes et des hommes. Dans les deux cas, il existe des chiffres et des données permettant largement d’étayer les propos de Sandrine Rousseau.
Mais, plus généralement, et pour saisir la portée de ce débat, il faut peut-être retourner à l’origine d’une telle position, qui est profondément ancrée dans un mouvement récent : l’écoféminisme. (...)
L’écoféminisme est plus un mouvement de pensée qu’un courant pratique. Ce n’est pas tant des solutions à la crise environnementale qu’il offre, que la possibilité de repenser la manière dont certains grands problèmes dans ce monde sont plus liés qu’on ne le croit, et d’affirmer que les femmes ont un grand rôle à jouer dans la lutte pour le climat.
C’est une écrivaine française, Françoise d’Eaubonne, qui la première a introduit ce terme de « féminisme écologique » en 1974 pour « attirer l’attention sur le potentiel des femmes à mener une révolution écologique », (...)