Pourquoi cette complaisance de la direction envers certains chroniqueurs de RMC ?

Début septembre, Juliette Briens - chroniqueuse dans Estelle Midi - écrivait un tweet (supprimé depuis) caricaturant un accent étranger. Suspendue quelque temps, elle est tranquillement revenue à l’antenne à peine 15 jours après.

Le 20 août, c’était Antoine Diers, chez les GG, qui avait tenté d’expliquer la mort d’un streamer en ces termes : “Ça a résonné en moi avec la culture racaille où on peut prendre un plus faible que soi et l’humilier, je me suis renseigné il y a dans la culture maghrébine une dimension de l’humiliation, la hagra (…) C’est une culture de l’humiliation qui est importée chez nous par des gens qui n’ont pas grand-chose en commun avec la façon dont j’ai été éduqué. Je pense que nous avons là un nouveau défi pour la France : réussir à reciviliser les gens qui viennent d’une autre culture ou sont influencés par une autre culture et qui créent une culture racaille. Et si nous laissons les jeunes Français être intoxiqués par la culture racaille, nous allons vers la décivilisation”.

Ces paroles laisseraient penser que les agressions subies par le streamer seraient liées à la culture maghrébine supposée des autres streamers. Ces propos sont clairement racistes et diffamatoires. Certes, durant la séquence la parole est donnée à une autre Grande Gueule, mais il lui est toutefois demandé de laisser Antoine Diers dérouler “son raisonnement”. Le racisme n’est pas une opinion mais une infraction, ces propos sont inadmissibles et ne doivent pas être tenus sur l’antenne de RMC.
Il est, lui aussi, de retour sur l’antenne de RMC.

Quant à Barbara Lefebvre, après des propos haineux et contraire à la dignité humaine à l’antenne puis des propos abjects tenus lors d’un gala de soutien à l’armée israélienne (propos suscitant les réactions des SDJ, du SNJ et de la CGT), elle s’est également illustrée fin juillet en Elle est toujours à l’antenne. ciblant publiquement une journaliste de l’entreprise l’exposant ainsi à une vague de haine sur les réseaux sociaux et la mettant en danger. Nous le répétons : le racisme n’est pas une opinion et nous ne comprenons pas le maintien de chroniqueurs ayant mis en danger une de nos collègues.