
2/C'est la France, et non l'Algérie, qui doit parvenir enfin à qualifier moralement et politiquement son entreprise de domination coloniale, et pas seulement de l'Algérie, comme elle l'a fait sur l'esclavage ou sur le régime de Vichy.
— Fabrice Riceputi (@campvolant) August 26, 2022
4/L'ouverture de toutes les archives dites publiques de la guerre coloniale d'Algérie doit être enfin décidée sans attendre et concerner tous les citoyens, dont c'est le droit de savoir ce que leur État a fait en leur nom, et pas uniquement des historiens désignés par l’État.
— Fabrice Riceputi (@campvolant) August 26, 2022
Rien ne va.
Parler du viol colonial comme d'une "histoire d'amour qui a sa part de tragique".
"On va laisser les historiens travailler", comme si la production historique accumulée depuis 30 ans sur le sujet n'était pas énorme et ne faisait pas consensus en France et en Algérie. https://t.co/3RTITpkzdo— Fabrice Riceputi (@campvolant) August 26, 2022
"Repentance" : mot-épouvantail brandi chaque fois qu'il faut reconnaître nos crimes coloniaux. Inventé par des essayistes d'extrême droite dans les années 2000 en réaction aux exigences de vérité (17octobre61, torture). Doctrine officielle à l'Elysée depuis Sarkozy. https://t.co/9DGhVFP5aH
— Fabrice Riceputi (@campvolant) August 26, 2022
1/ Rwanda, Cameroun, Algérie : l'exécutif décide arbitrairement de la fermeture (IGI 1300, loi PATR) ou de l'ouverture à certains publics désignés par lui d'#archives publiques. Il bafoue ainsi un droit démocratique, au gré de ses intérêts et au mépris de celui de la recherche.
— Fabrice Riceputi (@campvolant) August 26, 2022
3/"tout citoyen peut demander communication des documents qui sont conservés dans les dépôts des archives" Loi du 7 Messidor, an II de la République (24 juin 1794).
— Fabrice Riceputi (@campvolant) August 26, 2022