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In these times (Traduction DeepL translator)
Microsoft met fin à l’accès d’une unité d’élite des services de renseignement israéliens à ses services d’intelligence artificielle et de stockage
#Microsoft #IA #Israel #NoAzureforApartheid.
Article mis en ligne le 30 octobre 2025
dernière modification le 29 octobre 2025

La décision du géant technologique, qui suspend l’utilisation de certaines parties de son logiciel propriétaire par l’unité 8200 israélienne, fait suite à plusieurs mois d’escalade de la part des organisateurs et des militants au sein de l’entreprise.

Bienvenue à tous dans Working People, un podcast consacré à la vie, au travail, aux rêves et aux luttes de la classe ouvrière d’aujourd’hui. Working People est fier d’appartenir au Labor Radio Podcast Network et vous est proposé en partenariat avec le magazine In These Times et The Real News Network. Cette émission est produite par Jules Taylor et rendue possible grâce au soutien d’auditeurs comme vous. Je m’appelle Maximilian Alvarez, et nous réalisons aujourd’hui un nouveau podcast croisé Working People x Real News Network. Nous avons un reportage de suivi essentiel à vous présenter sur un développement incroyable et historique dans la révolte menée par les travailleurs du secteur technologique chez Microsoft.

Dans un revirement spectaculaire, le géant technologique Microsoft a annoncé qu’il mettait fin à l’accès de l’armée israélienne à certaines technologies propriétaires qu’elle utilisait pour mener une surveillance de masse et cibler les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie. Comme l’a rapporté le Guardian la semaine dernière : Microsoft a déclaré aux responsables israéliens à la fin de la semaine dernière que l’Unité 8200, l’agence d’espionnage d’élite de l’armée, avait violé les conditions d’utilisation de l’entreprise en stockant une vaste quantité de données de surveillance sur sa plateforme cloud Azure, ont déclaré des sources proches du dossier.

La décision de priver l’Unité 8200 de la possibilité d’utiliser certaines de ses technologies résulte directement d’une enquête publiée par le Guardian le mois dernier. Celle-ci a révélé comment Azure était utilisé pour stocker et traiter la multitude de communications palestiniennes dans le cadre d’un programme de surveillance de masse...

Le projet a débuté après une réunion en 2021 entre le directeur général de Microsoft, Satya Nadella, et le commandant de l’unité à l’époque, Yossi Sariel.

En réponse à l’enquête, Microsoft a ordonné une enquête externe urgente afin de revoir ses relations avec l’Unité 8200. Ses premières conclusions ont désormais conduit l’entreprise à annuler l’accès de l’unité à certains de ses services de stockage dans le cloud et d’intelligence artificielle.

En tant que journaliste, je tiens à souligner que ce changement politique majeur de la part de Microsoft n’aurait pas eu lieu sans le travail d’investigation mené conjointement par mes collègues du Guardian, du magazine israélo-palestinien +972 Magazine et du média hébraïque Local Call. Mais ils n’étaient en aucun cas les seuls à faire pression sur Microsoft et à dénoncer la complicité technologique et financière de l’entreprise dans le génocide et le système d’apartheid mis en place par Israël en Palestine occupée. Depuis plus d’un an, sous la bannière du mouvement No Azure for Apartheid, des employés et anciens employés du secteur technologique, ainsi que des membres de la communauté et des sympathisants, se sont organisés pour dénoncer et mettre fin aux liens entre Microsoft et la machine de guerre israélienne, et ont pris des mesures pour perturber le fonctionnement normal de Microsoft jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

Ces actions comprenaient la mise en place d’un campement dans une zone libérée au siège mondial de Microsoft le mois dernier – où j’étais sur place pour réaliser un reportage pour The Real News – et l’organisation d’un sit-in dans le bureau exécutif du président de Microsoft, Brad Smith. Microsoft a réagi à ces actions en appelant la police et en licenciant les employés impliqués. Presque tous les employés de Microsoft que j’ai interviewés à ce sujet au cours des deux derniers mois ont été licenciés. Aujourd’hui, dans The Real News, nous nous entretenons avec trois de ces employés licenciés de Microsoft, membres du mouvement No Azure for Apartheid.

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