Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Scitechdaily (traduction DeepL.com/Translator)
Le dernier glacier du Venezuela, le Humboldt, a fondu
#rechauffementclimatique #glaciers #Venezuela
Article mis en ligne le 10 juin 2024

Le Venezuela est la première nation postglaciaire des Andes, car sa dernière plaque de glace importante est désormais considérée comme trop petite pour s’écouler sous son propre poids.

Le glacier Humboldt, au Venezuela, a complètement disparu, marquant un changement environnemental important puisqu’il s’agissait du dernier glacier d’un pays historiquement couvert par de telles formations glaciaires. Des images satellite prises entre 2015 et 2024 illustrent ce déclin, montrant la réduction du glacier d’environ 0,1 kilomètre carré à une quasi-absence. Cette perte reflète une tendance plus générale au recul des glaciers tropicaux dans le monde entier, exacerbée par l’augmentation des températures mondiales.

La disparition du glacier

Le glacier Humboldt, au Venezuela, a disparu. Cette disparition est le dernier coup porté aux glaciers tropicaux de notre planète, qui s’amenuisent et disparaissent au fur et à mesure que les températures se réchauffent.

Cette paire d’images montre l’évolution de l’étendue de glace du glacier entre 2015 (en haut) et 2024 (en bas). Les images ont été acquises respectivement avec OLI (Operational Land Imager) sur Landsat 8 et OLI-2 sur Landsat 9. Les deux images montrent la région vers la fin de sa saison sèche afin de minimiser l’influence de la couverture neigeuse saisonnière sur l’apparence des restes de glace.

Le glacier Humboldt est depuis longtemps perché dans la Sierra Nevada de Mérida, une chaîne située au nord de la cordillère des Andes en Amérique du Sud. En 2015, les scientifiques ont estimé que ce glacier s’étendait sur environ 0,1 kilomètre carré (25 acres). En 2024, la superficie de la glace avait diminué et ne couvrait plus qu’un dixième de cette surface. Bien qu’il n’existe pas de critère de taille universellement accepté pour définir un glacier, les scientifiques s’accordent généralement à dire qu’un champ de glace de cette taille est stagnant, c’est-à-dire qu’il est trop petit pour s’écouler vers le bas de la pente sous la pression de son propre poids. Selon cette définition, le Venezuela est désormais dépourvu de glacier.
Longévité et déclin du Humboldt

Le glacier Humboldt est le dernier glacier du Venezuela depuis 2009, après la disparition d’autres glaciers situés sur des sommets voisins. Malgré sa proximité avec l’équateur, le glacier a survécu aussi longtemps en partie grâce à son altitude. Les glaciers des tropiques - la région de la Terre située à cheval sur l’équateur entre des latitudes d’environ 30°N et 30°S - existent en raison du climat froid et neigeux que l’on trouve en altitude.

Le glacier Humboldt s’est accroché à une pente et à une selle au pied du Pico Humboldt, qui se trouve juste à côté du Pico Bolívar, le plus haut sommet du pays. La topographie a peut-être aussi joué un rôle dans sa relative longévité. Entourée de pentes extrêmement raides, la glace de Humboldt se trouvait sur une pente légèrement plus douce où la neige pouvait s’accumuler et se compacter en glace glaciaire lors de conditions antérieures plus froides.

L’impact plus large sur les glaciers tropicaux

Mais l’altitude et la topographie n’ont pas suffi à maintenir le glacier indéfiniment. Des images satellitaires et aériennes, des observations au sol et des sources historiques indiquent que le glacier Humboldt est depuis longtemps en déclin. D’une superficie de 3 kilomètres carrés en 1910, il couvre aujourd’hui environ 0,01 kilomètre carré, ce qui fait du Venezuela la première nation postglaciaire des Andes.

Les glaciers situés ailleurs sous les tropiques réagissent de la même manière au réchauffement. Les glaciers du Kilimandjaro en Tanzanie et de Puncak Jaya en Indonésie, par exemple, sont devenus des champs de glace stagnants. Les satellites restent un outil important pour les scientifiques qui cartographient ces changements et étudient la façon dont le paysage et les écosystèmes réagissent.

Images de l’Observatoire de la Terre de la NASA prises par Michala Garrison à partir de données Landsat de l’U.S. Geological Survey. Interprétation des images et révision scientifique par Christopher Shuman, NASA/UMBC.