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Futura-Sciences
le Cites entend protéger des centaines d’espèces
Article mis en ligne le 16 mars 2013

Les statuts de centaines d’espèces ont fait l’objet de nombreuses attentions durant la 16e conférence des parties des signataires de la Cites. Le commerce de l’ours polaire n’est pas interdit. En revanche, cinq espèces de requins et les raies mantas voient leur protection accrue. Un renforcement de la lutte contre le braconnage des éléphants et des rhinocéros a été défini. Quant au tigre de Tasmanie, il est considéré comme totalement disparu.

Le commerce illégal d’animaux ou de plantes sauvages met de nombreuses espèces à mal, les menant parfois sur le chemin de l’extinction. Pour tenter d’enrayer ce problème, 177 États ont adhéré à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites). Comme tous les trois ans, ils viennent de se réunir à Bangkok (Thaïlande) durant la 16e conférence des parties afin de décider du statut à attribuer à plus de 400 espèces animales et végétales. L’événement s’est conclu hier, le 14 mars. Futura-Sciences en dresse un bilan. (...)

Au total, 343 nouvelles espèces ont été inscrites dans l’annexe II, 4 organismes ont été surclassés vers l’annexe I, 4 autres ont suivi le chemin inverse, et enfin 17 espèces ont perdu leur protection. À noter que le tigre de Tasmanie a été effacé des listes, car il est officiellement considéré comme une espèce disparue. La prochaine conférence des parties de la Cites se tiendra en 2016 en Afrique du Sud. Il sera alors temps de voir si les efforts entrepris ont porté leurs fruits.