
Nos ancêtres les Gaulois ne cessaient d’avoir à l’esprit que le ciel puisse un jour leur tomber sur la tête.
Rien n’a changé aujourd’hui.
Mais il faut reconnaître que l’actualité y est pour quelque chose.
En la matière, il ne s’agit pas du ciel, mais d’un satellite d’une masse de 6,5 tonnes dont les débris vont s’écraser on ne sait trop où, sur notre planète, d’ici fin septembre.
La NASA pense que malgré leurs dispersions, la totalité pourrait quand même peser une demi-tonne à l’arrivée.
Ce satellite (UARS-Upper Atmosphère Research Satellite) avait couté 735 millions de dollars, il étudiait les changements climatiques, et c’est parce qu’il est à, « à court de carburant » depuis 2005 qu’il va retomber sur notre bonne vieille terre.
Selon toute vraisemblance, ce carburant pourrait être d’origine nucléaire, même si la Nasa s’est montrée très discrète la dessus, demandant seulement « de ne toucher aucun débris et de contacter la police locale pour une assistance » ceci semblant indiquer que c’est un combustible radioactif qui permettait le fonctionnement du satellite.
Le plus étonnant, c’est l’imprécision de la NASA quant au lieu précis où il devrait tomber, indiquant qu’il survole la zone équatoriale, ce qui devrait rassurer les populations du pole sud, et du pole nord, et qu’il est encore « trop tôt » pour définir la zone ou les restes de ce satellite, qui pourrait être de la taille d’un minibus, atterriront en fin de compte.
On peut espérer pour la NASA qu’il évite le Pentagone, voire Green zéro, ou même la maison blanche, et imaginer les répercussions qu’aurait la chute de l’objet s’il percutait le Vatican, la pierre noire de la Kaaba, ou pire qu’il tombe sur une centrale nucléaire…
Les autorités de la NASA ont quand même précisé qu’il s’était partagé en 26 « fragments » le plus lourd de ceux-ci pesant 150 kilos, et que le secteur de chute se situe entre le 57ème degré Nord et le 57ème degré Sud de l’Equateur, ce qui concerne des zones relativement peuplées d’Europe, d’Amérique du Sud, du Nord, et d’Asie. lien
Tout en affirmant que le danger pour le public est « extrêmement petit » elle avoue que « les chances » qu’une personne soit touchée sont d’une sur 3200…par comparaison, les probabilités estimées par les scientifiques, qu’un poids d’un kilo tombe un jour sur le dôme du tristement célèbre réacteur de « Superphénix » étaient de une tous les 100 000 ans, alors qu’en réalité, une passerelle d’acier de 1600 kilos était tombée sur le dôme du réacteur au bout de quelques mois de vie de la centrale. lien
En tout cas la NASA sera en mesure de préciser le lieu de l’impact, mais seulement 2 heures avant son arrivée, affirmant que « personne n’a jamais été blessé par le retour d’un débris ». (...) Wikio