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France24/AFP
La Syrie annonce un gouvernement représentatif de la diversité à compter du 1er mars
#Syrie
Article mis en ligne le 15 février 2025
dernière modification le 13 février 2025

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a déclaré, mercredi, que la Syrie mettrait en place un nouveau gouvernement le 1er mars. Cette nouvelle autorité devra refléter "la diversité" de la population syrienne, en remplacement de l’actuelle direction intérimaire instaurée après la chute de Bachar al-Assad.La Syrie promet

Sunnites, alaouites, chrétiens ou encore kurdes... Le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a annoncé, mercredi 12 février, que la Syrie se doterait le 1er mars d’un gouvernement reflétant "la diversité" du peuple syrien, pour succéder à l’actuelle direction intérimaire mise en place à la chute de Bachar al-Assad. (...)

"Le peuple syrien est un partenaire du changement", a déclaré Assaad al-Chaibani, ajoutant que "toutes les réformes et modifications mises en place ces deux derniers mois concernant la feuille de route politique ont été (..) issues de consultations avec la diaspora syrienne et la société civile à l’intérieur du pays".

Le mois dernier, Ahmad al-Chareh, le chef de HTS qui a mené l’offensive rebelle ayant renversé le pouvoir d’Assad le 8 décembre 2024, a été nommé président intérimaire du pays multiconfessionnel et multiethniques.

Les nouvelles autorités ont été chargées de former un "conseil législatif intérimaire pour la période de transition", l’ancien parlement ayant été dissous, ainsi que le parti Baas, qui a dirigé la Syrie pendant des décennies.

Ahmad al-Chareh avait déclaré que l’organisation d’élections pourrait prendre jusqu’à cinq ans. (...)

Dans sa démarche pour sécuriser et stabiliser la transition en cours, Ahmad al-Chareh a déjà annoncé la dissolution de tous les groupes armés, dont le HTS, en vue de leur intégration à l’armée. Il avait par ailleurs rencontré le président de la Commission syrienne de négociation (CSN) Bader Jamous, ainsi que le président de la Coalition nationale syrienne, Hadi Albahra.

Bader Jamous a confirmé à l’Agence France Presse (AFP) la décision de dissoudre la CSN ajoutant toutefois que "des procédures juridiques doivent encore être réglées, ce qui prendra du temps". Il a précisé que les membres de la commission et les experts qui lui étaient affiliés feraient désormais "partie de l’État syrien et contribueraient à sa reconstruction". (...)