Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Reporterre
La pollution atmosphérique aggrave la démence
#pollutionatmospherique #sante #demence #Alzheimer
Article mis en ligne le 2 août 2025
dernière modification le 24 juillet 2025

Des chercheurs de l’unité d’épidémiologie de l’Université de Cambridge ont épluché une cinquantaine d’études scientifiques réalisées en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Australie.

Leurs conclusions sont sans appel : l’exposition à de fortes concentrations de particules fines et de dioxyde d’azote irrite le système respiratoire, aggrave les maladies cardiaques, déclenche du stress oxydatif et de l’inflammation qui jouent tous deux un rôle bien établi dans l’apparition et la progression de la démence, notamment la maladie d’Alzheimer.

(...) « La prévention de la démence ne relève pas uniquement de la responsabilité des soins de santé : cette étude renforce l’idée que l’urbanisme, la politique des transports et la réglementation environnementale ont tous un rôle important à jouer » a déclaré Christiaan Bredell, co-auteur principal de l’étude.

Lire aussi :

 (Futura Sciences)
La pollution de l’air à l’origine de la démence ? Les scientifiques britanniques enquêtent

Des scientifiques britanniques lancent une étude novatrice pour élucider le lien entre pollution atmosphérique et démence. Cette recherche, menée par le prestigieux Francis Crick Institute, vise à comprendre comment les particules fines affectent notre cerveau. Pourrait-elle révolutionner notre compréhension des maladies neurodégénératives et ouvrir la voie à de nouveaux traitements ? (...)

La pollution de l’air, longtemps considérée comme une menace principalement pour nos poumons, pourrait avoir des conséquences bien plus étendues sur notre santé. Une équipe de chercheurs britanniques s’apprête à explorer une piste aussi intrigante qu’inquiétante : le rôle potentiel de la pollution atmosphérique dans le développement de la démence. Cette étude, baptisée Rapid, promet de lever le voile sur les mécanismes complexes liant la qualité de l’air que nous respirons à la santé de notre cerveau. (...)

Au cœur de cette recherche se trouvent les particules fines, ces minuscules polluants atmosphériques connus sous le nom de PM2.5. D’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres, ces particules sont si petites qu’elles peuvent s’infiltrer profondément dans notre organisme. (...)

Trois hypothèses pour expliquer le lien pollution-démence (...)

Les résultats de l’étude Rapid pourraient avoir des implications majeures pour la santé publique. En comprenant mieux comment la pollution atmosphérique affecte notre cerveau, les scientifiques espèrent pouvoir développer de nouvelles stratégies de prévention et de traitement de la démence.

Cette recherche novatrice pourrait bien marquer un tournant dans notre compréhension des maladies neurodégénératives, ouvrant la voie à des approches thérapeutiques inédites et à des politiques de santé publique plus efficaces pour protéger notre cerveau des agressions environnementales.