
Les 14 et 15 janvier 2013, la cour d’appel d’Aix-en-Provence se penchera à nouveau sur les circonstances de la mort d’Hakim Ajimi.
Ce Tunisien âgé de 22 ans est décédé le 9 mai 2008 à Grasse par « asphyxie mécanique lente avec privation prolongée en oxygène », d’après une expertise médicale qui pointe une pression sur le thorax du jeune homme – une technique d’immobilisation autorisée mais contestée pour sa dangerosité. Le 23 janvier 2012 le tribunal correctionnel de Grasse a prononcé des relaxes au bénéfice de quatre des sept policiers impliqués dans cette affaire, et des condamnations à des peines avec sursis pour les trois autres.
Le procès en appel va se tenir quelques jours après l’annonce des non-lieux dont ont bénéficié les quatre policiers mis en cause dans le décès de Mohamed Boukrourou à Valentigney le 12 novembre 2009. Et pourtant, là aussi, « les policiers ont fait un recours inadapté et disproportionné à la force » – suivant les termes du Défenseur des droits.
Sans oublier les décès d’Ali Ziri, de Wissam El-Yamni ... (...)