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Insolite : la Ministre “chargée des discriminations” discrimine férocement
#AuroreBerge #discriminations #feminisme
Article mis en ligne le 18 avril 2024
dernière modification le 17 avril 2024

Des nouvelles de la ministre macroniste Aurore Bergé, qui voulait démanteler Amnesty International et définancer les associations féministes.

Aurore Bergé incarne à elle seule l’inversion du réel qui caractérise si bien le mode du gouvernement actuel.

Cette politicienne est actuellement « ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations » alors que sa vie entière est consacrée à lutter contre l’égalité et à accentuer les discriminations, et elle vient de le prouver en discriminant une fonctionnaire à cause de ses opinions politiques.

Issue d’un milieu privilégié, Aurore Bergé a commencé son engagement politique à l’extrême droite, au sein de l’UNI, un groupuscule étudiant qui soutient actuellement Zemmour. (...)

En 2021, elle réclame le « démantèlement » de l’ONG Amnesty International qui lutte pour les droits humains. À propos de la création de lits de réanimation durant le COVID, elle répond sur Twitter : « plus de lits de réa, ce sont plus de personnes intubées, plus de décès ». Laissons les pauvres mourir chez eux, pour qu’ils n’encombrent pas les statistiques.

Aurore Bergé est aussi depuis le 28 septembre 2022 au conseil d’administration de France Télévisions, ce qui est une démonstration flagrante de l’absence d’indépendance des médias.

Cette macroniste de choc, à l’avant-garde de toutes les mesures néolibérales, sécuritaires, a été nommée l’an dernier « ministre des solidarités », un poste littéralement opposée à tous ses engagements, ce qui a d’ailleurs provoqué des actions syndicales contre sa nomination, vue comme une provocation.

En 2023, elle change de poste : Macron la nomme ministre « chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations ». Sa première décision ? Menacer les associations féministes !

Le 11 février dernier, elle annonçait son intention de « passer au crible » les associations féministes pour couper leurs financements si elles ne reprennent pas le narratif de l’extrême droite israélienne, c’est à dire, selon ses mots, si ces associations avaient des « positions ambiguës » sur le 7 octobre en Israël. (...) Face au tollé provoqué par ses propos, elle a rétropédalé.

Mais Aurore Bergé ne s’arrête jamais. Elle a discriminé une fonctionnaire parce qu’elle était de gauche et, ce qui aggrave encore les faits, qui porte un nom maghrébin. (...)

in extremis, à la demande express d’Aurore Bergé, que cette femme a été démise de sa future fonction. (...)

Nos dirigeants organisent méthodiquement la fascisation de l’appareil d’État, et purgent l’administration de tous les fonctionnaires qui pourraient avoir conservé quelques valeurs de gauche. (...)