Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
France TV Info
"Il a un effet repoussoir" : pour les législatives, des candidats du camp présidentiel s’émancipent de la figure d’Emmanuel Macron sur leurs affiches
#electionseuropeennes #electionslegislatives #extremedroite #Macron #dissolution #gauches #FrontPopulaire
Article mis en ligne le 16 juin 2024
dernière modification le 14 juin 2024

Après la déroute aux élections européennes, les candidats Renaissance sont nombreux à ne pas afficher la photo du chef de l’Etat, voire à ne pas mentionner leur étiquette, sur leurs affiches pour le scrutin anticipé.

Les 169 députés Renaissance sortants savent qu’ils ont peu de chances de se retrouver au complet le 7 juillet, au soir du second tour des législatives. Face à la percée historique d’un bloc d’extrême droite à près de 40% aux européennes, certains macronistes disent se préparer à "aller au massacre" dans leur circonscription. Et ils sont nombreux à vouloir s’affranchir de la figure du président, qui a un "effet repoussoir", selon une cadre Renaissance. "C’est d’abord un rejet du président par les Français. Ensuite, les députés sortants ont aussi un sentiment de trahison envers Emmanuel Macron, alors qu’eux ont fait le taff. Ils ne sont pas la raison de la défaite aux européennes", assène cette même source.

Tout le contraire des candidats Rassemblement national, qui, eux, affichent fièrement la photo de Jordan Bardella et Marine Le Pen. Résultat : alors qu’en 2022, et encore plus en 2017, les candidats Renaissance étaient nombreux à s’afficher au côté d’Emmanuel Macron pour la présidentielle, il faut cette fois bien chercher pour trouver mention du chef de l’Etat. (...)

Il reste pourtant au locataire de l’Elysée encore trois années d’exercice du pouvoir, mais l’usure est là. Même si certains la relativisent. (...)

Dans de nombreuses circonscriptions, l’image du président est ainsi délaissée. (...)

A l’image du premier tract de la campagne de Renaissance mettant en avant Gabriel Attal, certains députés préfèrent eux se tourner exclusivement vers la figure populaire du Premier ministre. (...)

Ils sont aussi très nombreux à faire campagne avant tout sur leur nom et sur leur ancrage en circonscription, ce qui explique que les recours aux figures de l’exécutif soient de plus en rares (...)