La haute cour de Murcie a souligné que tous les bébés doivent être traités de la même manière, quelle que soit la composition de leur famille.

(...) Une femme, ayant donné naissance à une petite fille dans la région sud-est de Murcie en janvier 2022, avait réclamé un congé parental supplémentaire, mais sa demande avait été refusée par les services sociaux et tribunaux. Elle a donc décidé de faire appel auprès de la haute cour régionale.

Aucune discrimination pour les familles monoparentales

Dans un arrêt rendu la semaine dernière, la haute cour de Murcie lui a donné raison et a décidé qu’elle avait droit à un total de 32 semaines de congé parental, au lieu de 16. Cela revient à lui donner les congés qui auraient été octroyés à son compagnon si elle en avait eu un.

Cet arrêt reprend donc pour la première fois la doctrine dictée par la Cour constitutionnelle en novembre dernier, qui considère un droit du nouveau-né comme un droit de la mère, souligne le quotidien espagnol El Pais. Comme le rappelle Le Parisien, la Cour constitutionnelle espagnole a effectivement statué fin novembre que les enfants nés de familles monoparentales devaient être traités de la même manière que ceux nés dans des familles biparentales.