Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
France TV Info
EN IMAGES. Il tombe sur des containers parachutés pendant la seconde guerre mondiale, l’incroyable découverte d’un spéléologue en pleine forêt
#speleologie #gouffre #secondeguerremondiale
Article mis en ligne le 12 août 2024
dernière modification le 6 août 2024

Un spéléologue amateur a découvert au début de l’été plusieurs containers en métal au cœur d’une forêt du Haut-Doubs. Du matériel sans doute largué par les Alliés pendant la seconde guerre mondiale et qui avait été enterré dans un petit canyon.

Un coup de chance mais pas vraiment un hasard : le spéléologue passe son temps à explorer les grottes et les gouffres du secteur. Il fait en effet partie d’un groupe de spéléologues, le GCPM, qui, depuis sa création en 1981, recense toutes les cavités de la région et essaie de retrouver des entrées souterraines pour les ajouter à son inventaire. (...)

Containers "type C"

Il était sur la piste d’un autre gouffre quand il est tombé sur un petit mais profond canyon envahi par la végétation. "Au début, je ne me suis pas bien rendu compte, raconte Franck Féret, il y avait quelque chose sous les feuilles et j’ai même marché dessus". Mais en grattant un peu, il a immédiatement reconnu ces fameux contenairs "type C". Il en avait déjà trouvé une fois dans un gouffre, lors d’une précédente expédition, dit-il. Il en a dénombré au moins sept sur les lieux. (...)

Ces conteneurs en métal ont été utilisés pour le parachutage d’armes par le Special Operations Executive (SOE) entre 1941 et 1944. Ce service secret britannique créé en 1940 par Winston Churchill avait pour mission de soutenir les mouvements de résistance partout en Europe dans les pays occupés par l’Allemagne et l’Italie, pendant la seconde guerre mondiale. (...)

Une fois leur précieux contenu récupéré et mis à l’abri, ils étaient souvent cachés par les résistants pour ne pas attirer l’attention des occupants. (...)

Franck Féret sait que plusieurs réseaux de résistance ont opéré dans les environs mais il n’a pas poussé ses investigations plus loin. "J’ai regardé un peu mais je ne les ai pas ouverts, assure-t-il. Je suis quasiment sûr que les conteneurs sont vides." Il préfère surtout laisser aux historiens ou aux archéologues le soin d’examiner tous les objets, avec précaution. "Il y a aussi une flasque qui doit dater de la même époque", ajoute-t-il.Franck Féret sait que plusieurs réseaux de résistance ont opéré dans les environs mais il n’a pas poussé ses investigations plus loin. "J’ai regardé un peu mais je ne les ai pas ouverts, assure-t-il. Je suis quasiment sûr que les conteneurs sont vides." Il préfère surtout laisser aux historiens ou aux archéologues le soin d’examiner tous les objets, avec précaution. "Il y a aussi une flasque qui doit dater de la même époque", ajoute-t-il. (...)

Des spécialistes qui pourront peut-être retrouver dans les archives la trace de ce largage, en déterminer la nature exacte et identifier le réseau de résistants auquel il était destiné. L’enquête ne fait que commencer. (...)