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France24/AFP
En direct : Joe Biden juge "scandaleux" les mandats d’arrêts de la CPI contre Netanyahu et Gallant
#israel #palestine #Hamas #Cisjordanie #Gaza #hezbollah #Liban #Yemen #Syrie #CPI #USA
Article mis en ligne le 22 novembre 2024

Le président américain Joe Biden a jugé "scandaleux" les mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale contre des dirigeants israéliens, dans un communiqué publié jeudi. "Quoi que puisse sous-entendre la CPI, il n’y a pas d’équivalence, aucune, entre Israël et le Hamas", a commenté le président américain après que la juridiction internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant. Suivez notre direct.

(...)

L’essentiel de la veille

  • La CPI émet des mandats d’arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif
  • Le bilan des frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens à Palmyre s’élève à 71 morts
  • 68 morts dans les frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens à Palmyre
  • L’envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi
  • Netanyahu compare les mandats d’arrêt de la CPI à un nouveau "procès Dreyfus" et juge la Cour "antisémite"
  • L’UE dit que les mandats d’arrêt de la CPI contre Netanyahu, Gallant et Deif doivent être respectés et appliqués
  • Washington "rejette catégoriquement" les mandats d’arrêt de la CPI contre Netanyahu et Gallant (Maison Blanche)

Lire aussi :
Mandats d’arrêt de la CPI : Benjamin Netanyahu promet de "continuer à défendre" Israël

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, désormais sous le coup d’un mandat d’arrêt international de la Cour pénal international depuis jeudi, a réagi dans un message à ses concitoyens le soir même, dénonçant une "décision anti-israélienne scandaleuse". Mandats d’arrêt de la CPI : Benjamin Netanyahu promet de "continuer à défendre" Israël
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, désormais sous le coup d’un mandat d’arrêt international de la Cour pénal international depuis jeudi, a réagi dans un message à ses concitoyens le soir même, dénonçant une "décision anti-israélienne scandaleuse". (...)

Le dirigeant avait auparavant dénoncé une décision "antisémite" et s’était estimé victime d’un nouveau "procès Dreyfus" du nom du capitaine français de confession juive condamné pour espionnage à la fin du XIXe siècle avant d’être innocenté et réhabilité.

Également qualifiée de "scandaleuse" par Joe Biden, cette décision limite les déplacements des deux responsables israéliens. N’importe lequel des 124 États membres de la cour serait théoriquement obligé de les arrêter s’ils entraient sur leur territoire, même si des dizaines de pays dont la Russie, les États-Unis, ou encore la Chine ne reconnaissent pas la compétence de la CPI.

Le mouvement islamiste palestinien a lui salué la mise en cause des dirigeants israéliens comme une "étape importante vers la justice", sans mentionner le mandat d’arrêt annoncé simultanément contre son dirigeant militaire. (...)

Les mandats d’arrêt émis par la CPI sont "sans précédent, justifiés et tardifs", a estimé Reed Brody, avocat spécialisé dans les crimes de guerre. La CPI a déclaré avoir trouvé des "motifs raisonnables" de croire que Benjamin Netanyahu et Gallant étaient "pénalement responsables" du crime de guerre de famine comme méthode de guerre, ainsi que des crimes contre l’humanité de meurtre, de persécution et d’autres actes inhumains.

Les deux hommes, selon la CPI, "ont intentionnellement et sciemment privé la population civile de Gaza de choses indispensables à sa survie", notamment de nourriture, d’eau, de médicaments, de carburant et d’électricité.

Cette situation a "créé des conditions de vie calculées pour entraîner la destruction d’une partie de la population civile de Gaza", a expliqué la CPI, qui a cependant estimé que "les éléments du crime contre l’humanité d’extermination" n’étaient pas réunis. Un autre mandat a été émis contre Mohammed Deif même si selon Israël, il a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza. Le Hamas nie sa mort. (...)

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a affirmé que les mandats d’arrêt devaient être "respectés et appliqués", même si certains pays membres de l’Union européenne les ont critiqués, la Hongrie dénonçant "une honte pour le système juridique international". (...)