
Il n’y a aucune charpente intellectuelle dans le macronisme. Aussi, la pensée en éléments de langage, où la fin justifie toujours les moyens, aboutit nécessairement au fascisme. Il faut des mots fourre-tout facilement utilisable sans culture aucune. C’était réservé au FN avant.
— Philomniak (@philomniak) February 16, 2021
1/2
"L’idée fondamentale du novlangue est de supprimer toutes les nuances d’une langue afin de ne conserver que des dichotomies qui renforcent l’influence de l’État, car le discours manichéen permet d'éliminer toute réflexion sur la complexité d'un problème 😊— Louison Concon 🔴 (@ConconLouison) February 16, 2021
Tu touches le cœur du cœur du cœur du fascisme. Déraciner les mots.
— Deeplo, laïcard islamogauchiste & judéobolchévique (@Deeplooo) February 16, 2021
Cette effrayante corruption de la pensée par la novlangue c’est ce dont parlait Victor Klemperer, dans son LTI,la langue du IIIe Reich.
— Fernando Malverde (@FernandoMalver2) February 16, 2021
— Chris Dubuis Santini (@ChristianDubui) February 16, 2021
(...)
Lire aussi :
Victor Klemperer, LTI,la langue du IIIe Reich.
LTI, la langue du IIIe Reich [1] montre le questionnement d’un chercheur sur son époque et sur l’outil même qui lui permet de penser, la langue. À partir de l’étude philologique de la langue allemande en usage sous le Troisième Reich et au lendemain de la Seconde guerre mondiale, V. Klemperer nous offre un témoignage et une réflexion exemplaire sur l’influence sociopsychique du langage. Témoignage à double titre : par les faits rapportés et étudiés et par la forme même de l’ouvrage. LTI s’articule sur la dialectique récursive entre implication et distanciation de l’auteur et illustre sa thèse centrale, à savoir la contamination des esprits par la langue : « les mots peuvent être comme de minuscules doses d’arsenic : on les avale sans y prendre garde, ils semblent ne faire aucun effet, et voilà qu’après quelque temps l’effet toxique se fait sentir » (p. 40).
Linguiste, philologue et philosophe allemand d’origine juive, V. Klemperer élabore ses « carnets » à partir du journal qu’il tient clandestinement entre 1933 et 1945. (...)