Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
le soulèvements de la terre
Des terres, de l’eau, pas des puces - Appel à une mobilisation à Grenoble-Bernin le dimanche 30 mars
Article mis en ligne le 1er février 2025
dernière modification le 27 février 2025

Contre l’accaparement des ressources par les industries du numérique

Le collectif STopMicro et les Soulèvements de la terre organisent une grande mobilisation à Grenoble contre l’accaparement des ressources par les industries du numérique, et la « vie connectée ». Soitec et STMicroelectronics, deux industriels fabriquant des puces électroniques, projettent de détruire des terres agricoles et de consommer encore plus d’eau potable pour agrandir leurs usines. Pour empêcher ces extensions et renforcer le front contre l’emballement technologique et les nuisances industrielles, nous invitons à un colloque international les 28 et 29 mars à Grenoble et à une grande manifestation le dimanche 30 mars à 14 heures à Bernin.

La microélectronique nous assèche et nous empoisonne

Grenoble, cœur de la « Silicon Valley » française, est le royaume des micro et nanotechnologies. Dans ce royaume peuplé d’entreprises issues du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) où règne une politique publique de soutien sans faille à la microélectronique, les deux entreprises STMicroelectronics (ST) et Soitec sont centrales. Les usines de ST et Soitec accaparent à elles seules 185 litres d’eau potable chaque seconde, ce qui équivaut à vider une méga bassine de Sainte-Soline tous les 40 jours. En pleine sécheresse, quand les particuliers n’ont plus le droit d’arroser leur potager et que les paysan∙nes sont rationné∙es, ST et Soitec continuent d’engloutir l’eau potable du réseau, sans restrictions. En effet, l’électronique est l’un des secteurs industriels les plus voraces en eau, nécessaire à la fabrication des puces. ST et Soitec polluent l’Isère avec leurs rejets tout en bénéficiant de dérogations pour ces pollutions. Après traitement, l’eau rejetée dans l’Isère par ces deux usines est chargée en substances très toxiques - ammoniac, chlore, hexafluorure, phosphore, PFAS… Comme pour les méga-bassines, ce sont les questions du partage des ressources et des choix de société qui nous sont aujourd’hui posées avec ces projets d’agrandissement. (...)

Une prolifération d’objets connectés (...)

Le numérique contre l’agroécologie paysanne

Les puces au service de la guerre (...)

La « dématérialisation » n’existe pas (...)

Retrouver notre autonomie par la lutte et les solidarités (...)

La lutte paye ! (...)

Depuis deux ans, la contestation menée par le collectif STopMicro ne fait que croître et les industriels jusqu’ici tout-puissants se retrouvent en difficulté. Soitec a annoncé la suspension de son projet, pendant que le chantier de ST est toujours à l’arrêt suite à la démission d’un de ses partenaires. Tandis que les entreprises font le dos rond, la Communauté de communes du Grésivaudan poursuit sa volonté d’étendre les usines, projetant d’exproprier plusieurs agriculteurs et de bétonner 11 hectares de terres agricoles. (...)