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Changement climatique : les géants pétroliers savaient depuis "au moins" les années 1960 (rapport parlementaire)
#changementclimatique #petrole #multinationales #climatosceptiques #desinformation
Article mis en ligne le 8 mai 2024
dernière modification le 5 mai 2024

Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation, selon un rapport de parlementaires démocrates.

"Pendant plus d’un demi-siècle, les +Big Oil+ ont trompé le public américain au sujet de leur rôle dans la crise climatique, en faisant tout ce qui était en leur pouvoir pour que les Etats-Unis et le monde entier restent dépendants de leurs produits polluants", dénonce le rapport d’une commission d’enquête d’élus démocrates de la Chambre des représentants, publié mardi.

Les "Big Oil" sont les six géants et organismes passés au crible pendant cette enquête lancée en septembre 2021 : ExxonMobil, Chevron, BP America, Shell, l’American Petroleum Institute (API) - représentant du secteur pétrolier - et la Chambre de commerce.

"Tous les six (...) ont fait obstruction et retardé" cette enquête en refusant de se soumettre "malgré des assignations", souligne le rapport de 65 pages intitulé "Dénégation, désinformation, et double langage : évolution des efforts des +Big Oil+ pour esquiver la responsabilité du changement climatique".

Après avoir qualifié le changement climatique de "canular" et avoir nié son existence même, relève le rapport, le secteur pétrolier a était contraint de "changer de posture" face à la science "qui devenait trop écrasante pour continuer à nier".

Ils ont alors, poursuit-il, "élaboré une campagne de tromperie et de double langage - soutenu par une armada d’organismes professionnels - en affirmant publiquement soutenir l’action pour le climat mais en effectuant des actions en coulisses pour l’éviter".

Et aussi, indiquent les élus, en affirmant que le gaz naturel était "sûr" pour le climat et qu’il pourrait servir "d’énergie de transition vers un avenir sans énergie fossile". (...)