Des larmes de colère. À Dacca, capitale du Bangladesh, la foule a rendu hommage à celui qui incarnait, pour certains, l’espoir d’une rupture avec l’hégémonie de l’Inde au Bangladesh.
Osman Hadi, 32 ans, était le visage de la Révolution de juillet 2024. Le mouvement social, porté par les étudiants, est réprimé dans le sang par les autorités, mais finit par triompher, avec la démission et la condamnation à mort de l’ancienne Première ministre Sheikh Hasina, proche du régime indien.
Osman Hadi était candidat aux élections législatives prévues en février. Pour le nouveau chef du gouvernement, Muhammad Yunus, son assassinat vise à changer le cours des élections.
La mort d’Osman Hadi renforce le sentiment anti-Inde auprès de la population. Beaucoup accusent les autorités indiennes d’être derrière ce crime. D’autant que les assaillants auraient fui en Inde, selon la police bangladaise.
À l’annonce de la mort d’Osman Haidi, ce vendredi, de violentes manifestations ont éclaté pour demander l’arrestation des assassins. Ils n’ont toujours pas été retrouvés.