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Wikileaks : Pas de place en URSS pour des gens comme Soljenitsyne
Article mis en ligne le 13 avril 2013
dernière modification le 9 avril 2013

(...) Wikileaks a encore fait des siennes. En publiant 1,7 million de documents émanant des services diplomatiques américains, le site de Julian Assange révèle les grands dessous, pas toujours appareils, de la géopolitique étatsunienne. Les documents couvrent la période des années 1973 à 1976, et permettent de se remémorer les joyeuses années de la guerre froide encore bien chaude.

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Wikileaks : Pas de place en URSS pour des gens comme Soljenitsyne
L’histoire des résistants contre le conformisme

Le mardi 09 avril 2013 à 11:27:15 - 0 commentaire

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Hier, Wikileaks a encore fait des siennes. En publiant 1,7 million de documents émanant des services diplomatiques américains, le site de Julian Assange révèle les grands dessous, pas toujours appareils, de la géopolitique étatsunienne. Les documents couvrent la période des années 1973 à 1976, et permettent de se remémorer les joyeuses années de la guerre froide encore bien chaude.

Aleksandr Isayevich Solzhenitsyn, painted portrait DDC_7681.JPG

DDC_7681 (CC BY 2.0)

1976, c’était tout juste la fin de la guerre du Vietnam, et trois ans plus tard, c’est en Afghanistan que les conflits se déplaçaient, toujours opposant les États-Unis à l’URSS. « (L’écrivain George) Orwell a dit un jour que celui qui contrôle le présent contrôle le passé, et celui qui contrôle le passé contrôle le futur. Notre analyse montre que l’on ne peut pas faire confiance à l’administration américaine sur son contrôle du passé », rappelait Julian Assange, cité par l’AFP.

Car l’ensemble des câbles, des télégrammes, pour cette époque, flirtent entre le secret et la complexité. Pourtant, l’ensemble de ces documents, s’ils étaient publics, n’étaient consultables qu’aux Archives nationales et dans des conditions empêchant des recherches textes précises et efficaces. En réaction l’établissement a tenté de saper l’annonce de Wikileaks, en soulignant que les télégrammes sont dans le domaine public. (...)

Bref.

L’écrivain russe Soljenitsyne avait déjà fait l’objet d’un premier câble, remontant à avril 2008, alors que le diplomate William Burns avait rendu à l’écrivain. « Soljenitsyne, qui fêtera ses 90 ans en décembre, a une santé qui décline depuis un certain temps », notait l’ambassadeur. Preuve que l’on continuait de garder un oeil sur le dissident russe, malgré son âge avancé.

Or, un câble de 1974 indique une autre forme d’attention, cette fois accordée à l’union des critiques littéraires, à l’occasion d’un discours prononcé en janvier. Celle-ci attaque avec virulence à Soljenitsyne, et souligne la nécessité de se débarrasser des méthodes de critiques occidentales. (...)