
MAJ : 20 août 2015 Le sort de notre Petit Château de Sarcignan est définitivement scellé : IL VIVRA !
Et oui notre municipalité vient d’abandonner le projet de démolition.
Grâce à votre aide, celle des médias, de la presse écrite, de soutien comme celui de la SPPEF, de la SAB, de l’AAP, de l’élan de protestation qui s’est élevé spontanément suite à l’annonce de la démolition du château au mois de juin, nous avons été entendu et avons obtenu gain de cause.
La Ville va démanteler le château de Sarcignan. Les riverains qui s’y opposent ont réuni 10 000 signatures et mobilisé des spécialistes de renom
(...) Des signatures qui affluent de toute la France, de plusieurs pays d’Europe, du Canada, du Costa Rica, via l’alerte portée sur les réseaux sociaux. Les opoosants à la démolition ont aussi ouvert un blog ce jeudi matin. (...)
À ces anonymes, qui ont ajouté 200 commentaires, se sont jointes des sommités de l’architecture : le professeur d’histoire de l’art à Bordeaux 3 et auteur d’ouvrages Marc Saboya, le président de l’association nationale Architectes du patrimoine Rémi Desalbres, le médiatique guide du patrimoine bordelais Yves Simone... (...)
A partir du lundi 10 août, rien ne s’opposera à la démolition du château. Sauf si les Villenavais de l’Association de défense du château - qui ont porté l’affaire sur la place publique, conduits par les époux Poirier et par le président du quartier de Sarcignan, Alain Laborde - et l’association Architectes du patrimoine parviennent, via leurs avocats, à trouver la faille juridique qui enrayera le processus. Aujourd’hui, il reste quatre jours pour y parvenir (...)
Cette affaire étonnante - Rémi Desalbres parle « d’un vandalisme municipal » et Marc Saboya écrit : « Notre siècle ne peut se distinguer par sa barbarie destructrice des monuments de notre histoire » - est justifiée par les élus par la nécessité de faire place nette à la construction d’une maison des associations, et par le coût élevé de la conservation du château pour un faible intérêt fonctionnel. (...)
Il existe des solutions
« Faux, répond Rémi Desalbres. Nous avons fait chiffrer la rénovation par nos spécialistes : ce n’est pas un million dont il s’agit, mais 588 000 euros. Les trois niveaux seraient utilisables sans difficultés. (...)