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Victor Jara : 40 ans sans justice mais toujours au firmament du rock
Article mis en ligne le 19 septembre 2013

La nuit du 15 septembre 1973, dans les jours qui ont suivi le coup d’Etat de Pinochet [anglais], Victor Jara a été enlevé lors d’un transfert de prisonniers du Stade du Chili au Stade National. C’est la dernière fois qu’il a été vu vivant, sauf par les militaires. Le 16 septembre au matin, son corps criblé de balles, ainsi que celui de six autres victimes, a été découvert à l’extérieur du cimetière général de Santiago.

Il a fallu trente ans au système judiciaire chilien pour identifier les huit soldats responsables, et l’un d’eux fait actuellement l’objet d’une demande d’extradition auprès du gouvernement des Etats Unis.

Ce sont les militaires qui tenaient les armes et ont tiré les 44 balles qui ont tué Victor Jara. Mais le chanteur est devenu une légende dans son pays et aujourd’hui, 40 ans après le massacre, il reste une référence incontournable pour les musiciens du monde entier.

La semaine dernière, pour son premier concert au Chili, le chanteur de rock Bruce Springsteen a interrompu le programme prévu pour chanter “Manifesto”, l’une des chansons les plus emblématiques de Jara. C’était l’hommage d’un créateur à un autre créateur qui marquait une fois pour toute la portée universelle de l’oeuvre de l’artiste chilien. “Pour un activiste et un musicien, Victor Jara reste une grande source d’inspiration”, a dit Springsteen. (...)