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Les eaux glacees du calcul egoiste
Vendée Eau : la gestion privée en question
Article mis en ligne le 17 décembre 2010
dernière modification le 15 décembre 2010

Membre de l’association "La facture d’eau est imbuvable" sise aux Sables d’Olonne, Armand Reboux observe depuis des années l’évolution des pratiques des gestionnaires de l’eau dans sa région. A l’heure où le syndicat départemental Vendée Eau se réorganise en diminuant le nombre des syndicats qui le constituent, le diagnostic est sans appel...

L’eau est un bien public indispensable à la vie. Sa distribution et son traitement sont de la responsabilité des communes. C’est une affaire éminemment politique, c’est-à-dire qui concerne la gestion de la cité et non pas la politique au sens droite/gauche. C’est pourquoi ce bien naturel ne doit pas faire l’objet de profits par les sociétés privées. Aux Etats Unis d’Amérique la gestion de l’eau est publique pour 80 % des volumes distribués et au Canada c’est même 90 %, pays pourtant qui ne sont pas suspectés d’être favorables à un système étatiste. En France c’est l’inverse, 80 % des volumes distribués relèvent de la gestion privée. C’est ce qu’on appelle le système français de l’eau.(...)

En délégation de service public, le risque d’exploitation est assumé par le délégataire. Seulement, quand le syndicat met en exergue cet avantage, il oublie de dire que cette décharge de responsabilité n’est pas gratuite mais payée en monnaie sonnante et trébuchante par les usagers. La preuve en est fournie par les rapports des délégataires où dans les charges apparaissent les lignes budgétaires : impôts, provisions non utilisées, frais de siège, bénéfices, qui, au total, peut atteindre 35 %, toutes charges que le service public n’a pas à supporter. (....)

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