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Vague de chaleur en métropole : protéger la santé des personnels et engager rapidement le chantier de la transition écologique dans l’Education nationale.
Article mis en ligne le 19 juin 2022
dernière modification le 18 juin 2022

Canicule de 2019, un précédent dont toutes les leçons n’ont pas été tirées

En juin 2019, les épreuves du DNB en métropole, la Réunion et Mayotte étaient repoussées de quelques jours en raison d’un épisode caniculaire. Cette décision avait permis de protéger les élèves et les personnels des effets de la canicule sur la santé mais, prise en dernière minute, elle avait considérablement désorganisé cette session de DNB. Le SNES-FSU avait pointé la très forte probabilité qu’un tel épisode caniculaire se reproduise au regard du réchauffement climatique. Nous avions alors exigé que soit ouvert un dossier de fond : comment l’Education nationale prend sa part dans la lutte contre le réchauffement climatique et comment notre institution peut-elle s’inscrire dans la transition écologique ?

Pour le SNES-FSU, il est indispensable de traiter ces questions de fond : on ne peut pas, à chaque mois de juin, s’alarmer des fortes températures en se demandant à quelques jours des examens s’il faut les reporter. Ainsi, dès 2019, le SNES-FSU avait exigé une réflexion s’engage sur le bâti scolaire et son adaptation au changement climatique.

Face à la vague de chaleur, la question ressurgit à quelques jours notamment de l’épreuve écrite de français et alors que les cours ne sont pas terminés en collège

(...) Les revendications du SNES-FSU

Le SNES-FSU travaillera à soulever les enjeux écologiques au niveau des établissements. Il est possible de proposer des solutions concrètes dans les conseils d’administration des collèges et lycées pour améliorer les conditions de travail et d’études en prenant en compte les enjeux de la crise climatique (végétalisation, isolation et aération, réduction de la consommation énergétique, bannissement du plastique jetable…). Dans les cantines scolaires, il convient de privilégier le recours aux produits locaux (circuits courts) et aux producteurs engagés dans les démarches d’agriculture raisonnée et bio. La production de viande ayant un impact écologique fort, la question de menus de substitution végétarien se pose. Le bâti scolaire doit faire l’objet d’un plan d’investissement à la mesure des enjeux de réduction de consommation énergétique. Les collectivités territoriales doivent y affecter des moyens nécessaires. Les conséquences sur le transport scolaire de la sectorisation scolaire et de l’implantation des établissements doivent être mieux étudiées, dans une optique de protection de l’environnement.

Les territoires ultramarins sont particulièrement touchés par les conséquences du réchauffement climatique (montée des eaux, sargasses, sécheresse…) et des scandales écologiques (chlordécone). Ils devraient être des territoires pilotes en matière d’énergie renouvelables (panneaux photovoltaïques, récupérateurs d’eau de pluie dans les EPLE…).

(congrès de Montpellier 2022)

Protéger la santé des personnels (...)

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