
La commune de Saint-Julien-en-Beauchêne veut créer d’ici deux ou trois ans un centre à « très faible rayonnement électromagnétique » et avec suivi médical pour une trentaine de personnes.
Installé au pied d’une montagne et entouré de champs, ce centre ferait l’objet d’un suivi médical et permettrait à « des personnes exclues, victimes de discriminations de se ressourcer », a expliqué la députée européenne Michèle Rivasi, alors que la possible hypersensibilité de personnes aux champs électromagnétiques fait débat. Le 15 octobre, l’agence nationale sanitaire (Anses) a en effet estimé que le risque d’exposition aux ondes électromagnétiques pouvait provoquer des modifications biologiques sur le corps, mais que les données scientifiques disponibles ne montraient pas « d’effet avéré » sur la santé.
Un test d’ici à la fin de l’année
Au stade du projet, le site qui nécessite des aménagements notamment l’enfouissement d’une ligne électrique et d’un transformateur, ainsi que l’installation d’un chauffage au gaz pour les personnes intolérantes aux émissions d’ondes électriques, pourrait voir le jour dans deux ou trois ans, a évoqué l’eurodéputée. « Ce projet pourra voir le jour que si l’État nous soutient, or il fait tout pour que les zones blanches n’existent pas car ce serait alors reconnaître qu’il existe un problème avec ces ondes », a réagi Philippe Tribaudeau, président de l’association (...)