
La visioconférence de soutien au Liban, organisée dimanche par l’ONU et la France, doit marquer le début d’une "démarche d’urgence et d’espoir pour l’avenir" du pays, a indiqué samedi l’Élysée. (...)
Après les explosions au port de Beyrouth et la manifestation tendue organisée contre le pouvoir libanais, les donateurs se réunissent par visioconférence, dimanche 9 août à 14 h, "pour l’avenir" du pays à l’initiative de l’ONU et de la France. Les représentants de l’Union européenne, des États-Unis, du Royaume-Uni, de la Chine, de la Russie, de Jordanie, d’Égypte doivent notamment y participer.
Israël n’est "pas dans le tour de table", selon l’Élysée, mais un contact est "pris par l’ONU". L’Iran n’a "pas manifesté sa volonté de participer", alors que "les pays du Golfe – Koweït, Qatar, Émirats arabes unis, Arabie saoudite – ont été invités", l’Élysée précisant n’avoir "aucun doute qu’ils seront représentés".
Samedi matin, Donald Trump avait tweeté "Tout le monde veut aider !", en mentionnant avoir parlé dans la matinée avec Emmanuel Macron, à l’initiative de la réunion.
(...) "La méthodologie est celle que les organisations internationales utilisent, il y a une nécessité qu’on ne fasse pas de chèque en blanc au gouvernement libanais", a poursuivi cette même source, en faisant valoir qu’il ne s’agissait pas d"’une question de montant alloué, mais d’efficacité de l’aide". (...)