
Les candidats à l’investiture républicaine se sont montrés divisés hier sur la question de l’application de la torture dans la lutte contre le terrorisme, plusieurs d’entre eux se disant favorable à la technique de la noyade simulée, abandonnée par Barack Obama.
Le dixième débat entre les huit prétendants républicains organisé à Spartanburg (Caroline du Sud, sud-est) consacré à la politique étrangère s’est largement concentré sur la question de la sécurité nationale des Etats-Unis. Interrogé sur sa position vis-à-vis de la torture, l’homme d’affaires Herman Cain a affirmé être en faveur de la simulation de noyade (waterboarding) qu’il considère comme une "technique d’interrogatoire poussée", à l’instar de l’administration de George W. Bush, et non comme de la torture. (...)
Au nom de la guerre contre le terrorisme lancée après le 11-Septembre par le président George W. Bush, la CIA a reconnu avoir eu recours à des pratiques généralement considérées comme de la torture, dont le simulacre de noyade. Le président Obama avait mis fin à cette pratique à son arrivée au pouvoir début 2009.