
Nous sommes un groupe pluridisciplinaire et international d’experts qui concluent que la négligence de la transmission du COVID 19 par aérosol est à l’origine de la différence entre les pays qui contrôlent ou ne contrôlent pas la propagation du nouveau coronavirus.
La distanciation sociale de 1 m est largement insuffisante. Soyons adultes et acceptons la réalité du risque de transmission par aérosol, limitons toutes activités non essentielles, utilisons tous les moyens de protection de nos voies respiratoires, du FFP2 à l’humble châle, en attendant de développer les outils pour retourner à la pleine activité, à savoir une capacité de dépistage nucléique et sérologique massive de ce virus associé a un confinement des personnes infectées, et une capacité de production locale de masques de FFP2 pour toute la population.
Quand une personne est infectée, sa toux, ses éternuements, mais aussi sa conversation ou ses chants vont produire un nuage de gouttelettes depuis sa bouche ou son nez.
Les modes de contamination des maladies virales respiratoires peuvent alors être classés en trois catégories suivant la taille de ces gouttelettes :
– Pour les grosses gouttelettes si vous êtes à faible distance (inférieure au fameux 1 m) elles peuvent être directement projetées sur vous (la personne saine).
– Ces mêmes gouttes peuvent tomber sur une surface et la contaminer. Si vous la touchez et portez les mains à votre visage le risque est fort d’être contaminé.
– Mais pour les gouttelettes de très petites tailles, elles sont susceptibles d’être aéroportées et de se propager sur des distances bien supérieures à 1 m et de produire ainsi un aérosol contaminant pour celui qui le respire.
Les recommandations données actuellement à la population pour ralentir l’épidémie sont exclusivement basée sur les deux premiers modes transmission du COVID-19 décrite ci-dessus et excluent la troisième possibilité. (...)