
Le blog ami Finanbulles, consacré au décryptage du monde magique de la finance, a lancé sa série « Y’a comme un problème : les profits augmentent mais pas les salaires ». La journaliste qui anime le blog, Catherine Le Gall, poste un nouvel épisode, qu’elle nous prête aimablement.
Il s’agit du témoignage d’un manager de chez Nestlé qui travaille au sein de la filiale « eau » de la célèbre marque. Cette filiale, Nestlé Waters, distribue des produits qu’on connaît tous et même, pour certains, qu’on achète : Vitell, Contrex, Quézac ou bien Perrier. Christophe Kauffman est responsable de la région Pays de Loire et a quatre commerciaux sous ses ordres. Il est également syndicaliste CFDT, ce qui lui a permis de parler à visage découvert.
Dans ce premier entretien, il nous parle de la manière dont les objectifs fixés par la direction de la boîte, pour satisfaire les appétits de ses actionnaires, sont déclinés en million de bouteilles à vendre ! Et bien sûr, il évoque la disparité entre salaires et dividendes, sujet ô combien d’actualité.
Il dévoilera, dans l’épisode suivant, comment Nestlé Waters met la pression aux commerciaux pour vendre ces millions de bouteilles… Vivement la suite ! (...)
toutes les filiales sont formatées pour reverser des dividendes aux actionnaires tous les ans. (...)
C’est le principe : tout est agrégé vers la structure montante, Nestlé Monde, et Nestlé Monde agit en fonction des objectifs qu’il s’est fixés vis-à-vis de ses actionnaires. Ensuite, ces objectifs sont redescendus par filiales. (...)