(…)
Comme des millions de français, je suis allé manifester le samedi 16 octobre en compagnies de trois amis. Après avoir rejoint le cortège à Bastille, nous nous somme dirigés en compagnie de la foule compacte vers Nation. Dans la rue, l’ambiance était bon enfant, familiale et la présence policière se faisait à peine remarquer.
Arrivés Place de la Nation, les appels à la dispersion se sont multipliés et nous avons décidés de rester là un moment, à chanter, en mangeant un “frites-merguez” avec les chars immobilisé. Nous n’étions pas pressés.
Une trentaine de minutes plus tard, nous avons vu une banderole qui faisait deux fois le tour de la Place, entrainant dans son sillage au moins trois cents personnes. Nous avons décidé de la suivre.
(...) Je suis davantage atterré par le manque de distance des médias vis-à-vis du discours officiel que par la peine que j’encoure.
Puisse ce témoignage rétablir quelques vérités…