On comprend mieux comment l’Atlantique nord absorbe le dioxyde de carbone atmosphérique, en particulier la partie émise par les activités humaines. En cumulant plusieurs campagnes d’observation, une équipe franco-espagnole a mis en évidence le rôle d’une vaste circulation océanique entre le nord et le sud.
Elle contribue à pousser le carbone vers le plancher océanique, mais elle s’est ralentie.
L’océan est le principal réservoir qui modère l’accumulation du dioxyde de carbone (CO2), facteur principal du réchauffement climatique, dans l’atmosphère. La compréhension des mécanismes à l’origine du stockage du CO2 dans l’océan est donc essentielle pour mieux prévoir l’évolution du climat. La revue Nature Geoscience vient de publier les résultats des travaux menés par une équipe franco-espagnole de chercheurs (CNRS, Ifremer et Instituto de Investigaciones Marinas ─ CSIC).
Ces chercheurs ont mis en évidence le lien entre le ralentissement du « tapis roulant » océanique et la réduction de l’absorption du carbone anthropique (d’origine humaine) dans l’Atlantique nord entre 1997 et 2006. (...)