
Après Total, LVMH. La multinationale de Bernard Arnault a annoncé qu’elle renonçait à s’implanter sur le campus de l’École polytechnique, a annoncé le collectif Polytechnique n’est pas à vendre dans un communiqué daté du 23 janvier.
Cette annonce intervient un an après que Total ait renoncé à s’implanter au sein de l’école, suite à la mobilisation d’associations d’élèves et environnementales.
« Opacité »
Six mois de mobilisation d’élèves et d’anciens élèves ont été nécessaires pour faire plier le géant du luxe. LVMH prévoyait d’acquérir « dans la plus grande opacité » un terrain de 35 000 m² sur le campus de l’école, afin d’y construire un centre dédié au luxe « durable et digital », détaille le collectif Polytechnique n’est pas à vendre. (…)
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– (Politis)
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C’est une victoire de plus pour le collectif « Polytechnique n’est pas à vendre » et l’association « La Sphinx », qui avaient déjà empêché TotalEnergies de s’installer en plein cœur du campus, à Saclay, l’an dernier. (…)
Mais l’histoire entre Bernard Arnault et Polytechnique n’est pas encore terminée. D’une part, le renoncement du milliardaire à s’implanter à Saclay « ne [remet] pas en cause le partenariat de recherche discuté avec l’École polytechnique », rappelle-t-il dans sa lettre.
D’autre part, LVMH est aussi impliqué dans le vaste projet de transformation de la « Boîte à claques », l’ancien bâtiment de Polytechnique, niché sur la montagne Saint-Geneviève, à Paris. (…)
– ( Polytechnique n’est pas à vendre )
Communiqué : Victoire ! TotalEnergies renonce à son bâtiment sur le campus de Polytechnique