
Chacun d’entre nous peut s’impliquer à son niveau pour la biodiversité : "Sauvages de ma rue" est un projet de science participative lancé cette année, qui invitent les citadins à recenser les plantes qui poussent entre les pavés et les pierres.. afin d’aider les scientifiques à mieux connaître la biodiversité française et les dangers qui la menacent.
Les pollinisateurs sont recensés par des volontaires depuis 2010 dans le cadre de SPIPOLL. (...)
Il nous faut le plus de volontaires possibles ! » s’exclame Denis Couvet, du département Écologie du Muséum national d’histoire naturelle de Paris. L’opération Sauvages de ma rue est pour les citadins de la région parisienne l’occasion d’apprendre à connaître les plantes qu’ils côtoient tous les jours. « L’objectif est aussi de connecter les citadins à la nature de leur ville. Souvent elle est peu perçue, à part ses aspects artificiels, arbres et plantes en pot… » souligne Daniel Mathieu, président de Tela Botanica.
D’autres initiatives similaires fonctionnent déjà, toujours sur le principe du volontariat. (...)
Pour guider les profanes, le livre Sauvages de ma rue sort ce 12 mai aux éditions du Seuil. Cet ouvrage est un guide pratique de botanique et d’histoire des plantes urbaines parisiennes, dans lequel des schémas permettent de reconnaître rapidement les espèces. Les citoyens sont invités à transmettre au projet “Sauvages de ma rue” les espèces qu’ils ont trouvées dans leur rue. (...)
Grâce à ces données, le programme de recherche pourra mieux comprendre les plantes qui poussent au cœur de nos métropoles, dans les fentes du béton et entre les pavés. Une flore sauvage supposée indispensable, car elle ferait le lien entre des îlots de végétations urbaines séparés par des immeubles, permettant la circulation du pollen et des espèces. (...)
« Chaque année nous avons 3.000 à 4.000 personnes qui nous recensent les papillons de leurs jardins, soit 77.000 relevés mensuels envoyés. Au total nous avons collectés près d’un million de données. » Ces données ont par exemple montré que le nombre d’espèces de papillons était inversement proportionnel à l’urbanisation…(...)
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