
Nous sommes loin d’en avoir fini. Bien sûr, nous pouvons nous réjouir des progrès que nous constatons, ici et là : diminution des décès, des nouvelles infections, traitements plus faciles à prendre et à supporter. Nous devons saluer ces vies sauvées.
Mais il reste tant à faire.
La banalisation, une situation terrible contre laquelle il faut s’ériger et contre laquelle nous nous battrons encore cette année.
Si, dans les pays développés, nous avons les moyens de vivre avec », il est toutefois prématuré, comme cela est pourtant le cas, d’assimiler l’infection par le VIH à une maladie chronique. Cette attitude entraîne une dangereuse négation du risque, qui se concrétise dans les chiffres des nouvelles infections, estimées à plus de 2 millions annuelles dans le monde et entre 6 000 et 7 000 en France, un chiffre qui ne diminue pas.
Considérant que 50 % des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) dans le monde ignorent leur statut et donc ne peuvent protéger leurs partenaires d’une éventuelle contamination, il est urgent de maintenir la vigilance sur la maladie et de toujours la considérer comme une priorité afin de ne pas annihiler les progrès obtenus...
En 2014, Sidaction a alloué 3,7 millions d’euros à la recherche et demeure la seule structure à consacrer 50 % de ses financements aux scientifiques. 3,4 millions d’euros ont consacrés à l’aide aux malades pour soutenir 116 programmes en France. Enfin, Sidaction a également financé 87 programmes dans le monde pour un montant de 4,4 millions d’euros