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l’Express
Sept bonnes résolutions pour sauver la planète
Article mis en ligne le 3 janvier 2019
dernière modification le 2 janvier 2019

Face à l’urgence climatique et l’inertie des Etats, un nombre croissant de citoyens aspirent à bouger les lignes. Pas question de faire la révolution, mais plutôt d’opérer une évolution, basée sur de nouveaux gestes et comportements. Les pistes et les idées sont multiples. (...)

"les objets circulent : nous achetons et revendons nos vêtements dans des vide-greniers ou sur des sites spécialisés, qui géolocalisent et mettent en relation les particuliers", précise-t-elle. Loin de la mode du jetable, la famille privilégie les articles de qualité. Et plutôt que de multiplier les petits cadeaux qui finiront au fond d’un coffre à jouets, "nous passons des moments en famille, comme une nuit dans une yourte". Les jolis souvenirs, ça ne pollue pas. (...)

Notre société de consommation pousse aux achats compulsifs. "Aussi avant de sortir le porte-monnaie, se questionner est essentiel : s’agit-il d’une simple envie ou d’un réel besoin ? Pourquoi ? Que cela va-t-il m’apporter ?", recommande Julien Vidal, auteur de l’ouvrage Ça commence par moi (Ed. Seuil) et du site éponyme. Besoin d’une perceuse ? "Inutile de sortir sa carte bleue pour un produit neuf, des études ont montré que l’on utilisait ce type d’outils de bricolage 12 minutes dans sa vie", rappelle Julien. A la place, pourquoi ne pas se rendre sur des plateformes de prêt d’objet comme Mutum et Smiile ? Autre option : l’échange d’articles via des sites ou le réseau des SEL (systèmes d’échange locaux). Il est aussi utile d’apprendre à réparer ce qui est cassé en se rendant dans un "repair café" ou en suivant un tuto en ligne. Enfin, si l’on est contraint d’acheter l’objet, autant essayer d’en dénicher un d’occasion dans une ressourcerie, chez Emmaüs ou dans des magasins d’occasion.

Je pratique le zéro déchet, ou presque (...)

Chaque Français produit en moyenne 590 kg de déchets par an. "Cela fait plus de deux tonnes pour une famille de quatre personnes, c’est le poids d’un éléphant", lance Valentine Cancel, de l’ONG Zéro Waste. Pour réduire ses déchets, on peut commencer par se procurer un bio composteur, car les épluchures de légumes et de fruits constituent un tiers de nos ordures. Pour ses courses en vrac, direction les enseignes spécialisées. Dans la cuisine, on bannit la vaisselle jetable. Quant aux produits ménagers, Valentine Cancel suggère de se lancer dans leur fabrication maison.

J’achète en circuits courts

(...) "Les circuits courts sont une réponse à la crise climatique, puisque les produits ainsi achetés ne font pas trois fois le tour de la planète avant d’être consommés, explique Mathilde Golla, auteur du livre 100 jours sans supermarché (Ed. Flammarion). (...)

Je mange moins de viande (...)

Un flexitarien ne consomme de la viande, du poisson ou des oeufs qu’une fois par semaine en moyenne. Tenté ? Plutôt qu’un changement radical d’habitude alimentaire, "il est préférable d’agir en douceur", explique Arnaud Gauffier, responsable Agriculture et environnement chez WWF France. Pourquoi ne pas se fixer des petits défis ? Par exemple, un soir par semaine, je cuisine végétarien. Le lendemain, je réduis ’la viande cachée’ en ne consommant pas, par exemple, les boulettes sur la pizza. Je peux aussi me lancer dans des découvertes, comme le seitan (protéine de soja) ou déguster des steaks végétaux. Les flexitariens disent souvent qu’ils mangent peu de viande, mais de meilleure qualité. Les jours "sans", il est conseillé de cuisiner une association de légumineux et de céréales comme riz-lentilles ou maïs-haricots rouges et d’apprendre à utiliser épices et herbes fraîches.

Je me déplace en polluant moins (...)

Je consomme moins d’électricité (...)
Outre le choix de son fournisseur d’électricité, "chacun d’entre nous peut aussi réduire sa consommation en adoptant quelques petits gestes simples au quotidien", (...)

Je donne du sens à mon argent (...)

Donner du sens à son argent, c’est possible. Il faut se tourner vers l’épargne solidaire. "Il s’agit d’utiliser l’argent comme un levier de transformation sociale pour financer la naissance d’entreprises et de causes associatives"(...)