
L’association E.3M. (Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages) a décidé d’entamer une grève de la faim collective à partir du 26 novembre.
Si nous envisageons une grève de la faim, c’est que "quelque part" "quelque chose" n’a pas fonctionné normalement. Car il est anormal de devoir en arriver à de telles extrémités.
Nous ne reviendrons pas sur les connaissances scientifiques indiscutables qui devraient, si notre société fonctionnait "normalement", largement suffire à déclencher l’application la plus rapide du principe de précaution (il suffit de lire l’état des connaissances scientifiques, disponible sur notre site www.myofasciite.fr)...
Nous avons utilisé tous les moyens habituels de la démocratie. Nous avons écrit, rencontré, persuadé, de nombreux représentants politiques. Tous les partis reconnaissent le bien-fondé de nos demandes. Les parlementaires du groupe d’étude sur la vaccination ont recommandé un moratoire sur l’utilisation des sels d’aluminium, de nombreux autres nous ont soutenu par des courriers et questions écrites. Plus de 100 parlementaires sont intervenus d’une manière ou d’une autre. Et pourtant, rien ne se passe...
Nous avons rencontré le ministère de la Santé le 7 septembre pour exprimer nos demandes (financement de la recherche et remise à disposition du DTPolio sans adjuvant). Deux mois plus tard, nous n’avons toujours pas de réponse...
Pire, l’ANSM (ex-Afssaps, agence du médicament) refusait (le 6 septembre) tout financement permettant la poursuite des travaux de l’équipe INSERM (en particulier sur les éléments favorisant la translocation de l’aluminium dans l’organisme, et sur les effets de la présence de sels d’aluminium dans le cerveau), alors même qu’elle dit les soutenir depuis plus de 10 ans, sur la base d’arguments fallacieux.
Nous avons adressé une Lettre Ouverte à la Ministre de la Santé, avec le soutien de plusieurs personnalités politiques. Nous n’avons pas de réponse.
Nous avons tenu une conférence de presse avec des chercheurs de plusieurs pays, la presse s’en est largement fait l’écho, mais toujours pas de réponse du gouvernement...
Il ne nous reste que 2 possibilités (...)