
Entonnant son habituel couplet pseudo-altermondialiste – avec un hommage inédit au « nouveau citoyen mondial » - il a stigmatisé « le rentier qui l’emporte sur le travailleur », la « flambée des inégalités » et les « profits excessifs qui ne sont plus supportés ». Dénonçant le dumping social et environnemental dû à la prédominance des règles du libre-échange sur les droits sociaux, il a reconnu la duplicité des gouvernements, le sien inclus : « nous rognons à l’OMC et au FMI ce que nous décidons à l’OIT et à l’OMS ».
Après cette douche froide, les artisans – à Davos depuis 40 ans - de cet infâme « capitalisme financier » qui « dénature le capitalisme » se sont vite consolés. Car Nicolas Sarkozy a rapidement prouvé combien il s’agissait de mots creux.
...Au moins deux oublis dans sa liste des décisions prises et non appliquées : la limitation des hauts revenus, la suppression des paradis fiscaux...
Message subliminal du discours : la France ne propose aucune initiative nouvelle.
...En arrière-plan de ce discours, la crainte avouée des réactions populaires ...