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Sage-Femmes en grève : « On est dans des conditions de travail extrêmement dégradées liées à un sous-effectif, aux fermetures de lits, aux fermetures de maternité. »
/Regards/La Midinale
Article mis en ligne le 28 septembre 2021

Depuis vendredi dernier, les sages-femmes sont en grève. Alors que les maternités continuent d’être fermées, les sages femmes sont sous payées et sous valorisées. Elles sont aussi les grandes oubliées du Ségur de la Santé. Astrid Petit, membre de la direction de la CGT Santé, est l’invitée de #LaMidinale.

VERBATIM

Sur les conditions d’exercice des sages-femmes
« Les sages-femmes en France sont majoritairement salariées et majoritairement dans les établissements publics. »
« Il y a 23400 sages-femmes en activité en France. »
« On est dans des conditions de travail extrêmement dégradées liées à un sous-effectif, aux fermetures de lits, aux fermetures de maternité. »
« Le corps des sages-femmes n’a fait qu’augmenter depuis cinq ans. »
« Dans la mobilisation, il y a tout un passif qu’il faut analyser : la profession est dans un malaise profond. »
« Les sages-femmes sont au carrefour des politiques de santé avec les réductions des capacités hospitalières. »
« Malgré l’engagement d’Emmanuel Macron, il y a encore des maternités qui ferment aujourd’hui. »
« Ce qui m’inquiète, c’est qu’Olivier Véran ne répond pas aux préoccupations des aides-soignantes. »
« On effectue les accouchements et on en est responsables - même s’il existe une chaîne de responsabilités partagées avec les médecins. »

Sur l’hospitalisation à domicile
« Les patients sont de plus en plus renvoyés chez eux sans que les structures soient adaptées. » (...)