
Le 10 octobre 2012, Ekaterina Samoutsevitch a vu sa peine de prison commuée en peine avec sursis. Les peines de deux ans auxquelles ont été condamnées les deux autres membres, Maria Allekhina et Nadejda Tolokonnikova, ont quant à elle été maintenues.
(...) La Cour d’appel a en revanche confirmé les peines des deux autres membres des Pussy Riot, Maria Allekhina et Nadejda Tolokonnikova. Elles sont donc condamnées à deux ans de réclusion ferme dans un camp. (...)
Selon l’avocate de Ekaterina Samoutsevitch, « ce n’est pas la victoire finale ».. Les avocats chargés de défendre Maria Allekhina et Nadejda Tolokonnikova prévoient également de contester en appel le verdict rendu. Des requêtes ont déjà été déposées afin qu’elles puissent effectuer leur peine dans un centre de détention de Moscou plutôt que dans un camp. Cela leur permettrait en effet d’être moins exposées à des risques de mauvais traitements et d’atteinte aux droits humains. Par ailleurs, elles seront plus sûres de conserver une représentation juridique adéquate et pourront avoir des contacts réguliers avec leur famille.
Les trois jeunes femmes d’une vingtaine d’années risquaient toutefois une condamnation plus lourde et auraient pu encourir une peine allant jusqu’à sept ans d’emprisonnement. Elles avaient été inculpées au mois de mars 2012 « d’actes de hooliganisme motivés par la haine religieuse ou l’inimitié à l’égard d’un groupe social, planifiés par un groupe de personnes » pour avoir interprété une chanson de protestation anti-Poutine dans une cathédrale de Moscou.
La mobilisation internationale, très forte jusqu’à présent, et qui a certainement aidé à l’allègement de leurs peines, doit se poursuivre. (...)