
En réponse au réchauffement climatique, on s’attend à ce que les précipitations et les événements météorologiques extrêmes, tels que l’ouragan Sandy, augmentent. Il semblerait pourtant que ce soit bien l’inverse qui se produise : ces 70 dernières années, le taux de précipitations terrestres global a diminué ! Étrange ? Pas tellement si l’on considère d’autres acteurs du dérèglement climatique que la température.
(...) Toutefois, en analysant le taux de précipitations mensuel uniquement sur les surfaces continentales, les chercheurs ont relevé un changement dans le système pluvial. En moyenne, il y aurait une diminution spatiotemporelle des précipitations globales terrestres. Sur ces 70 ans, la fréquence et la répartition géographique des chutes de pluie ont été modifiées.
La distribution des pluies sur les continents a évolué. Il semblerait que les régions sèches s’humidifient tandis que les régions humides s’assèchent. (...)
L’augmentation de la température n’est pas en cause. En revanche, une nette corrélation entre le taux d’émission d’aérosols et l’augmentation du taux de précipitation a été mise en évidence. (...)
L’ouragan Sandy a causé d’incommensurables dégâts aux Bahamas, à Cuba, en Haïti, aux États-Unis et en Jamaïque. Il est souvent mis en avant l’idée que le réchauffement climatique provoquera une augmentation des événements extrêmes. Bien qu’on ne sache pas aujourd’hui à quel point ils augmenteront, la distribution géographique des événements évoluant au cours du temps est certaine, notamment à cause des émissions d’aérosols
(...)