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Qui paie LA DETTE... ...enrichit les banquiers
Article mis en ligne le 6 novembre 2011

Face à la colère du peuple grec, le Premier ministre Papandréou a annoncé un référendum. Il pensait ainsi calmer la population et la contraindre à se plier aux décisions prises, voire se « sauver » lui-même dans tous les sens du terme... Pourtant, les Bourses plongent aussitôt et les dirigeants de la droite se disent trahis. Donner la parole au peuple et donc permettre des discussions, voilà, pour eux, une faute impardonnable !

Justement, discutons de toutes les voies possibles pour ne plus subir la « dette ». Si des centaines de milliers de personnes l’exigent ensemble, nous pouvons imposer des mesures immédiates :

Premièrement, que soit rendue publique la liste des organismes prêteurs de la Dette en France comme en Grèce et dans les autres pays.

Deuxièmement, que soient précisés le montant de chacun de ces crédits, les dates des prêts et le total des intérêts déjà versés.

Voilà qui permettrait d’y voir plus clair, en particulier pour les banques et les grandes sociétés d’assurance.

Troisièmement, que soient fournis les listes de leurs profits, des bonus qu’elles ont versés et des sommes distribuées à leurs actionnaires.

Quatrièmement, que soit rappelé ce qui leur a déjà été prêté ou versé pour la « recapitalisation » et ce qu’elles ont remboursé (et avec quel taux d’intérêt).

Même si ce sont des fonds publics (les impôts payés par le plus grand nombre) qui ont été utilisés pour réduire leurs pertes privées, ces montants restent pourtant protégés par le « secret bancaire ». (...)

On appellerait cela, en langage « moderne », un audit et un moratoire sur les dettes !

Ces informations, que feraient-elles apparaître ?

Elles montreraient que « l’argent de la dette » a permis des profits spéculatifs énormes, le plus souvent exonérés d’impôts.

Elles apporteraient la preuve que les représentants des principaux intérêts capitalistes ont récupéré trois, cinq ou dix fois leur « mise » initiale. Ne serait-ce pas légitime qu’ils remboursent ce « trop perçu » ?
(...)

Il serait sans doute nécessaire de traduire en justice les autorités publiques et les patrons d’entreprises responsables directs ou complices actifs des débâcles boursières et bancaires.
(...)

Chaque euro que « nous donnons à la Grèce » est un euro qui n’aide nullement le peuple grec, mais qui est utilisé par le gouvernement pour rembourser ses créanciers, donc un euro qui finit dans les banques et les poches des plus riches possesseurs d’épargne. Le scandale c’est de faire croire qu’on aide les Grecs alors qu’on aide les banques.

Dans l’intérêt de l’écrasante majorité de la population, il est urgent d’exproprier les banques et les grandes sociétés d’assurance. Il faut les mettre au service du bien commun en les nationalisant et en les plaçant sous le contrôle démocratique des travailleurs et des citoyens. Pour nous, cela implique des formes socialisées et pas une simple étatisation qui risquerait de conserver les critères du libéralisme, comme en France en 1982.
(...)

Dans le cas de l’Union européenne, il faut modifier les statuts de la Banque centrale européenne et abroger différents traités dont ceux de Maastricht et de Lisbonne. (...)

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