
Suite à un déferlement de propos haineux sur le réseau social, deux ministres rappellent la loi et cherchent les moyens techniques pour la faire appliquer.
« L’incitation à la discrimination, la haine ou la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine, de leur religion ou de leur orientation sexuelle est contraire à la loi française. Ces actes ou propos sont réprimés par la loi et le canal virtuel qu’ils ont emprunté ne rend pas moins punissables ceux qui les commettent. » Dans un communiqué, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des Femmes, et Fleur Pellerin, ministre de l’Economie numérique, n’ont pas attendu la rentrée pour réagir au déferlement de propos homophobes de ces derniers jours sur le réseau social Twitter. Le hashtag homophobe #lesgaysdoiventdisparaîtrecar était en tête des « trending topics » . Un militant UMP a même écrit sur son compte : « ce qui est cool avec Act Up, c’est qu’ils portent déjà le triangle rose. Ca va faciliter les choses... » Il devrait être exclu de son parti mais ça ne suffira pas à calmer les ardeurs de ceux qui manient l’insulte. Les ministres veulent trouver « des solutions techniques » pour lutter contre les propos illicites sur les réseaux sociaux (...)
Il s’agit de « protéger la liberté d’expression, principe à valeur constitutionnelle, et donner à la justice les moyens de poursuivre les auteurs de tels propos ». Elles signalent que « un partenariat a été constitué entre Twitter et SOS homophobie qui permet à cette dernière de signaler des tweets illicites et d’obtenir leur suppression par une procédure prioritaire ». (...)