
Vecteur de froid et de gel, l’Arctique a longtemps été perçu comme le lieu de confinement optimal des déchets de tous horizons. Incorrect, ce présupposé est lourd de conséquences pour la région Arctique. Poubelle des pays riverains depuis une trentaine d’années, celle-ci voit aujourd’hui ses rivières, lacs et eaux souterraines imprégnés par de multiples polluants, dont les PCB (1). Cette contamination est la résultante des variations de température et des niveaux des eaux, de la fonte des neiges, de la pluie et des inondations, interdisant au gel de jouer son rôle de cocon pour les polluants.
Les principales activités responsables de cette pollution persistante sont les bases militaires et scientifiques, la prospection (plomb, zinc…), l’exploitation et la distribution de gaz et de pétrole, le stockage de carburants et les infrastructures minières et sidérurgiques....
Face à de telles dérives, Robin des bois en appelle à un plan coordonné de gestion et de réhabilitation massif des sites pollués en Arctique