L’affaire signe l’époque. La santé de milliers de personnes a été très gravement affectée par des pollutions de l’air, de l’eau, des sols…, qui se sont perpétuées depuis des décennies jusqu’à aujourd’hui dans des proportions extravagantes. A l’origine des mines, depuis longtemps abandonnées. Depuis des années les riverains se révoltent, les experts expertisent, les pouvoirs publics procrastinent, les medias dénoncent le scandale. Rien ne se passe.
Jusque dans les années 70 plusieurs sociétés, françaises, belges, publiques, parapubliques, privées, exploitaient plusieurs sites en mine-carrière à ciel ouvert. Sans précaution aucune. Avant de fermer, sans précaution aucune.
Après, le désert, le silence. Et peu à peu la révélation d’un scandale d’état.
Les taux de métaux lourds et autres substances mortelles, dans l’eau, dans l’air, dans les sols…, dépassent l’entendement.
La lutte commence. Des riverains se mobilisent, interpellent les autorités.
La ronde infernale.
Expertises, contre-expertises, nouvelles expertises, à l’infini.
Pour une fois les medias mainstream font leur travail, révèlent l’impensable. (...)